Plusieurs syndicats des travailleurs ont salué, lundi, les décisions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune relatives à la revalorisation des salaires, des pensions de retraite et de l'allocation chômage, affirmant que ces augmentations étaient de nature à améliorer le niveau de vie des citoyens. Contacté par l'APS, le secrétaire général de la Fédération de l'information et de la communication, affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Ahmed Bouchareb a salué la décision relative à la revalorisation des salaires prise par le Président Tebboune, lors de la réunion du Conseil des ministres qu'il a présidée dimanche. Il a qualifié cette décision de "courageuse et s'inscrit dans le cadre de la concrétisation des 54 engagements pris par le président Tebboune envers le peuple algérien avant son élection à la magistrature suprême". "Le Président Tebboune a affirmé, à maintes occasions, son attachement à améliorer le niveau de vie du citoyen, un engagement qui s'est traduit par des décisions audacieuses prises, dont les plus récentes sont celles prises hier inhérentes à la revalorisation des salaires et des allocations", a-t-il dit. Qualifiant la décision du Président Tebboune "d'audacieuse et importante", le président de l'Union nationale des travailleurs de l'Education et de la formation (UNPEF), Saddek Dziri, a estimé qu'il conviendrait d'attendre l'année 2024 pour atteindre un rééquilibre entre le pouvoir d'achat du fonctionnaire et le niveau des salaires. Il a ajouté que la revalorisation des salaires pour le personnel du secteur de l'Education "doit passer par l'ouverture du dossier des indemnités et pensions", ce qui "apportera un plus" et "aura un impact concret" sur les salaires des fonctionnaires du secteur. A cette occasion, M. Dziri a affirmé que la décision du président de la République "se veut un pas important vers la réalisation des espoirs et aspirations des travailleurs, en attendant des résultats concrets susceptibles d'améliorer le niveau de vie de toutes les franges de la société". De son côté, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), Lyes Merabet, a salué "le grand intérêt accordé par les autorités supérieures du pays, avec à leur tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l'amélioration de la situation socio-professionnelle des travailleurs du secteur", exprimant à ce propos son souhait de "voir se concrétiser les directives du Président Tebboune dans les plus brefs délais". Concernant la décision du président de la République portant révision des statuts particuliers de toutes les catégories professionnelles du secteur de la santé, Dr. Merabet a exprimé son espoir que "ces statuts puissent répondre aux attentes des professionnels du secteur", estimant que "l'amélioration des conditions sociales est tributaire de la révision des statuts, de la loi relative aux pensions et aux allocations, et du point indiciaire pour qu'il ait un impact direct sur les salaires". Pour sa part, le président du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), Ghachi Lounes, a salué la décision du président de la République qui traduit, selon lui, "la forte volonté pour relancer le secteur de la santé, à travers l'amélioration des conditions sociales de toutes les catégories et la garantie des services de qualité", ajoutant que la spécialité paramédicale "a besoin d'un accompagnement en vue de parvenir à une formation de qualité permettant d'atteindre les objectifs escomptés". Le président de la République avait ordonné une augmentation des salaires, au cours de 2023-2024, entre 4.500 DA/an et 8.500 DA/an selon les catégories, soit des augmentations au cours de 2022, 2023 et 2024 atteignant 47%. Il s'agit, également, d'une augmentation du seuil minimum de la pension de retraite en Algérie à quinze-mille dinars (15.000 DA) pour ceux qui percevaient une pension inférieure à dix-mille dinars (10.000 DA) et à vingt-mille dinars (20.000 DA) pour ceux qui percevaient une pension de quinze-mille dinars (15.000 DA), pour l'harmoniser avec le seuil minimum des salaires qui a lui aussi augmenté de 18.000 DA à 20.000 DA depuis 2021. Concernant l'allocation-chômage, il a été décidé de l'augmenter de 13.000 DA à 15.000 DA nets d'impôts en plus de la prise en charge par l'Etat des charges de la couverture sanitaire des chômeurs pendant la période de bénéfice de l'allocation.