Le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaâlani a reçu, dimanche, l'ambassadeur du Royaume d'Arabie saoudite à Alger, Abdullah bin Nasser Abdullah Albussairy, avec lequel il a examiné les voies et moyens d'établir une passerelle de coopération entre cette instance nationale et son homologue saoudienne, a indiqué le CNDH dans un communiqué. Après que M. Zaâlani ait présenté l'expérience algérienne en matière des droits de l'Homme ainsi que les missions et les prérogatives du CNDH et les futures perspectives de son action, les deux parties ont évoqué "les voies et moyens d'établir une passerelle de coopération entre le CNDH et son homologue du Royaume d'Arabie saoudite pour une plus grande coordination entre les deux instances en vue d'aboutir à un projet d'accord ou d'un mémorandum d'entente qui prépare la voie à une action commune à l'avenir entre les instances des deux pays frères", a précisé le communiqué. A ce titre, l'ambassadeur saoudien a fait part de "son entière disposition à être un trait d'union en vue de renforcer les opportunités de coopération entre les deux pays dans le domaine des droits de l'Homme, hisser les relations bilatérales au plus haut niveau, consolider et promouvoir les droits de l'Homme dans les deux pays frères", avec "la possibilité d'examiner les domaines de coopération et de les concrétiser à travers un mémorandum d'entente bilatéral". Lors de l'audience qui s'est déroulée au siège du CNDH, les deux parties se sont félicitées du "niveau des liens fraternels entre les dirigeants et peuples des deux pays frères, ainsi que du niveau des relations entre les deux Etats marquées dernièrement par une coopération parlementaire intense, de bonnes relations qui doivent être renforcées davantage, notamment au plan économique et de l'investissement". Concernant les étapes franchies par les pays sur la voie du progrès et de la protection des droits fondamentaux de l'Homme, l'ambassadeur du Royaume d'Arabie saoudite a rappelé "certains faits qui témoignent de ce progrès", affirmant avoir constaté en une courte période de sa présence en Algérie "les moyens mis en place par l'Etat algérien en vue de satisfaire les besoins de ses citoyens dans les différents domaines de la vie quotidienne et son attachement permanent à répondre à leurs principales revendications".