Le groupe parlementaire du Parti du Front de libération nationale (FLN) à l'Assemblée populaire nationale (APN) a organisé, jeudi à Alger, une journée d'étude sur le projet de loi organique relatif à l'information, au cours de laquelle les participants ont souligné à l'unanimité "la nécessité de débattre du projet en vue de son enrichissement". A l'occasion d'une journée d'étude sur le projet de loi organique sur l'information audiovisuelle, la presse électronique et la presse écrite, le président du groupe parlementaire du parti Brahim Saadelli, a affirmé que cette rencontre "vise à permettre aux députés FLN de prendre connaissance des lois relatives à l'audiovisuel, à la presse électronique et à la presse écrite". L'enseignent à l'Université d'Alger 3, Mohamed Chebri, a salué le contenu du projet de loi relatif à l'information, en affirmant qu'il "contient plusieurs points positifs", notamment "l'élargissement de la disposition du principe de droit à l'information à travers l'article 3 qui consacre ce droit par l'accès à la source de l'information et le droit du public à accéder à une information complète, crédible et objective". Il a ajouté que le projet "identifiait et consacrait" le concept de l'éthique, tel que "l'explication de la source de l'information et la vérification de l'information avant la publication, sans oublier le fait que la nouvelle loi garantit la dépénalisation du journaliste". Le texte du projet de loi définit également le champ d'activité des médias par "l'obligation du respect des principes et des valeurs de l'Etat, tels que le respect de la religion musulmane et des éléments de l'identité nationale, la non-atteinte à la souveraineté nationale, à la sécurité et à la défense nationale". Les interventions de nombreux professionnels des médias, des directeurs de sites Internet et de journaux, ont porté sur le contenu du texte du projet de loi organique relatif à l'information, notamment en ce qui concerne le dossier de la formation, la carte de journaliste professionnel et la nécessité d'ouvrir la porte aux professionnels pour participer au travail de l'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel (ANIRA) et de la presse électronique et la presse écrite.