En faisant part de la "préoccupation" de l'Union européenne et en se référant à de prétendues "mesures coercitives" prises par le gouvernement algérien à l'encontre de l'Espagne, le directeur général adjoint de la Direction générale pour le commerce à la Commission européenne "entretient sciemment la confusion entre les dimensions politique et commerciale", a indiqué jeudi un haut responsable au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. "Bien entendu, ce responsable ne dit mot sur l'attitude obstructionniste du gouvernement espagnol qui bloque l'adoption des priorités du partenariat, négociées et finalisées depuis de nombreux mois, dans le cadre de la politique européenne de voisinage, tout comme il reste muet sur l'attitude irresponsable de ce même pays, l'Espagne, qui instrumentalise de manière abusive, la règle du consensus pour bloquer la convocation du Conseil d'association, organe politique statutaire chargé d'évoquer toutes les questions, tant politiques, économiques que commerciales", a poursuivi ce haut responsable. Il a assuré que "ces gesticulations et pressions de l'Espagne sont contre-productives et ne nous impressionnent guère".