L'enquête menée par le collectif Forbidden Stories, dans le cadre du projet "Story Killers", sur l'entreprise sioniste "Team Jorge" spécialisée dans les manipulations de l'opinion publique et la diffusion de fausses informations, révèle l'étendue du malaise dans lequel baignent institutions internationales, médias et organisations humanitaires. L'enquête qui a fait la Une d'une grande partie des médias étrangers, dirigée par une centaine de journalistes issus d'une vingtaine de rédactions dont de prestigieux titres, a révélé, comme l'écrit le journal français Le Monde, l'existence de "mercenaires de la désinformation (qui) prospèrent à la croisée des réseaux sociaux, des médias et du cyber-espionnage, influençant les opinions publiques, pesant dans l'ombre sur la vie politique et le monde des affaires". Ce travail de journalistes sonne comme une suite presque logique des récents scandales liés à l'affaire d'espionnage Pegasus, à la corruption au Parlement européen ou encore, plus récemment, à celle du journaliste de BFM TV, Rachid M'Barki, suspendu par sa chaine de télévision française car mis en cause pour des sujets ayant subi une influence extérieure au profit notamment du Maroc. En somme, l'enquête met à nu les pratiques de l'entreprise sioniste "Team Jorge", qui a des clients dans le monde entier. La société qualifiée de "fantôme" par Le Monde car elle n'a ni site internet, ni standard téléphonique ni même de formulaire de contact, propose ses services de manipulation, d'espionnage et d'influence à travers un écosystème de mercenaires "intimement lié" aux services de renseignement de l'entité sioniste, "où elle trouve un vivier d'employés et de précieux contacts pour décrocher des marchés". Utilisant des techniques de cyber-espionnage, de manipulation de l'opinion publique à travers des faux-comptes sur les réseaux sociaux (39.000 avatars revendiqués par "Team Jorge") et des fake-news largement distillées dans les médias, l'entreprise sioniste se targue d'avoir en plus de ces armes, des accès privilégiés dans certains médias et institutions étrangères. Seulement, dans les comptes rendus des enquêtes publiés sur plusieurs médias internationaux, le consortium de journalistes activant sous la bannière de Forbidden Stories, présente "Team Jorge" comme une entreprise privée. Criminelle certes, mais privée. Exactement comme a été présentée NSO, cette entreprise sioniste propriétaire du logiciel d'espionnage Pegasus, une manière subtile de dédouaner l'entité sioniste. Pourtant, il est établi que les deux entreprises sionistes sont très proches des services de renseignement de l'armée d'occupation. Et la nouvelle enquête révèle que le président de "Team Jorge", un certain Tal Hanan, est un ancien des forces spéciales de l'armée d'occupation. "Tal Hanan est aujourd'hui entouré de plusieurs mercenaires (sionistes), dont au moins un ancien des services secrets (...)", écrit Le Monde. Le Makhzen et son mentor sioniste impliqués Par ailleurs, ce qui est remarquable dans les récits des enquêteurs révélant que l'entreprise sioniste se targue d'avoir "travaillé" sur plus d'une trentaine d'élections présidentielles à travers le monde, essentiellement en Afrique, c'est le profil des victimes de cette machine machiavélique, que ce soit des Etats ou des personnalités. Des cibles qui démontrent une ligne de conduite concordante avec les intérêts internationaux de l'entité sioniste. Revenant en détail sur les liens établis entre la sinistre entreprise de manipulation de l'opinion publique et le journaliste de BFM TV, l'article du Monde relève des faits marquants qui démontrent toute la capacité de nuisance de "Team Jorge" et l'étendue de son infiltration dans les rouages politiques et médiatiques de certaines capitales. En plus des taupes infiltrées dans les grands médias, les rabatteurs de cette "entreprise" déclarent avoir un accès privilégié à des ministères et présidences, ce qui lui permettrait non-seulement de lancer des campagnes de désinformation dans les médias, mais également d'organiser des évènements protocolaires et même des échanges diplomatiques en faveur de leurs clients malintentionnés. L'autre révélation inquiétante est celle relative aux moyens de paiement proposés par "Team Jorge". Cryptomonnaies, virement sur les comptes de sociétés écrans mais surtout à travers des dons à des ONG, ce qui éclabousse largement la réputation de ces organismes censés être indépendants. Ainsi les scandales de Pegasus, de corruption au Parlement européen, de BFM TV ou encore le dossier publié jeudi par le magazine français Marianne sur le Maroc, l'enquête de Forbidden Stories impliquent directement le Makhzen et son mentor sioniste et ont eu un impact important dans les sociétés qui ignoraient ces rouages.