La décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, d'augmenter l'allocation de solidarité, traduit sur le terrain sa ferme conviction de poursuivre la politique sociale de l'Etat en vue d'améliorer le cadre de vie du citoyen et consolider davantage le socle de l'Algérie nouvelle. Lors de la réunion du Conseil des ministres qu'il a présidée dimanche, le président de la République "a décidé, dans un premier temps, de porter l'allocation de solidarité à 12.000 DA pour ceux qui perçoivent 10.000 DA et à 7.000 DA pour ceux qui perçoivent actuellement 3.000 DA", a indiqué un communiqué du Conseil des ministres, relevant que "cette revalorisation touchera près d'un million de bénéficiaires". Il est à noter que le Conseil des ministres a également approuvé la modification de la loi relative à la retraite pour l'adapter aux augmentations exceptionnelles des allocations et pensions, décidées par le président de la République en janvier 2023, "réitérant son engagement à poursuivre la stratégie d'amélioration du niveau de vie des citoyens, dont les retraités, une catégorie qui a beaucoup donné à l'Algérie au cours des années de service et qui mérite gratitude et valorisation". A cet égard, les dernières mesures prises en faveur des travailleurs et des catégories sociales défavorisées sont de nature à renforcer ces acquis. Il s'agit de la revalorisation des salaires et des pensions de retraite, l'institution d'une allocation chômage, auxquelles s'ajoutent d'autres mesures visant à stabiliser les prix de produits de large consommation. C'est ainsi que le président de la République avait déjà ordonné, lors d'une réunion du Conseil des ministres de février dernier, d'aligner la grille des salaires d'abord sur le pouvoir d'achat, puis sur le soutien continu destiné aux catégories socialement vulnérables, en tenant compte de la valeur du travail et du développement de la production en tant que principales références pour la revalorisation des salaires. Le Président Tebboune avait, en outre ordonné de revoir à la hausse l'allocation chômage qui est passée de 13.000 DA à 15.000 DA, l'Etat devant assumer les charges de la couverture sanitaire des chômeurs pour les bénéficiaires de cette allocation. Ces mesures ont porté aussi sur l'augmentation du seuil minimum de la pension de retraite à 15.000 DA pour ceux qui percevaient une pension inférieure à 10.000 DA et à 20.000 DA pour ceux qui percevaient une pension de 15.000 DA afin de l'harmoniser avec le seuil minimum des salaires qui a, lui aussi, augmenté de 18.000 DA à 20.000 DA depuis 2021. Dans le même sillage, le président Tebboune avait ordonné en janvier dernier de poursuivre la valorisation des salaires qui seront ainsi augmentés, au cours de 2023-2024, entre 4.500 DA/an et 8.500 DA/an selon les catégories, soit des augmentations au cours des années 2022, 2023 et 2024 atteignant 47%. Dans ce sens, il avait affirmé, lors de sa dernière entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale en février dernier, que la décision de porter le taux d'augmentation des salaires à 47% à l'horizon 2024, et l'augmentation des pensions de retraites ainsi que la réduction des impôts sur le revenu, étaient des "décisions inédites et exceptionnelles" visant principalement l'amélioration du pouvoir d'achat du citoyen. Le Président Tebboune avait tenu à rappeler qu'aucune augmentation de salaire n'a été enregistrée en Algérie depuis près de 10 ou 15 ans, soulignant que l'augmentation progressive des salaires actuellement se répercutera indubitablement sur le niveau de vie du citoyen, en attendant une augmentation définitive au cours de l'année prochaine. En somme, ces mesures et décisions traduisent la détermination de l'Etat à mener une véritable bataille pour protéger le pouvoir d'achat du citoyen en luttant contre toutes les formes de spéculation et de corruption, pour reprendre les propos du président de la République. Autant de mesures qui favorisent la stabilité du front social, le resserrement des rangs et la consolidation du front interne.