Une convention dans les domaines de la formation, du développement technologique, de la recherche scientifique et de la valorisation de ses résultats, a été signée mardi à Alger, entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de la Numérisation et des Statistiques. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari et la ministre de la Numérisation et des Statistiques, Meriem Benmouloud, ont signé cette convention au siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. S'exprimant à cette occasion, M. Baddari a indiqué la convention signée porte sur "deux volets principaux, le 1er ayant trait à la formation dans le domaine du recensement et de la numérisation, tandis que le 2e concerne l'accompagnement du ministère de la Numérisation et des Statistiques dans la concrétisation de sa stratégie de numérisation des différents secteurs ministériels". "Sur la base de la convention, il sera procédé à la mise des moyens humains à la disposition du ministère de la Numérisation et des Statistiques, en vue d'apporter les solutions requises par cette stratégie", a-t-il expliqué avant d'indiquer que son secteur a achevé l'opération de "numérisation de toutes les activités relatives à la gouvernance, à la formation, à l'enseignement supérieur et à la recherche scientifique, grâce à un système d'information intégré". Selon M. Baddari, le système d'information intégré du secteur de l'Enseignement supérieur enregistre "les dossiers de 1.700.000 étudiants, de 64.000 enseignants et de plus de 100.000 fonctionnaires et travailleurs dans différentes activités, ce qui l'érige en un secteur électronique par excellence". A son tour, Mme Benmouloud a affirmé que cette convention, a pour objet, de mettre en place "des cadres de coopération entre les deux secteurs dans les domaines de la formation et du développement technologique, en vue de consolider la ressource humaine qui se veut le pilier essentiel à l'effet de développer l'infrastructure relative à la numérisation", en sus de "renforcer le rôle de l'université dans l'instauration du système national du recensement".