Des organisations et des instances internationales ont salué, samedi à Alger, les grands efforts consentis par l'Algérie pour l'unification du rang arabe et le renforcement de l'unité palestinienne ainsi que son rôle dans la résolution des conflits en Afrique. A ce propos, le secrétaire général de la Conférence des partis arabes, Qassem Saleh a affirmé, dans une déclaration à l'APS en marge de sa participation en tant qu'invité à l'ouverture du deuxième congrès du Mouvement El Bina El Watani, que l'Algérie, en sa qualité de présidente en exercice du Conseil de la Ligue arabe au niveau du Sommet, avait lancé des initiatives en vue de trouver des solutions aux questions arabes en suspens, à l'instar de la question du retour de la Syrie à la Ligue arabe. S'agissant de la question "centrale" de la Palestine, poursuit M. Saleh, l'Algérie a abrité la réunion des factions palestiniennes, sanctionnée par des résultats positifs ayant jeté les bases de l'unification des rangs palestiniens tant attendue, notamment dans un contexte marqué par l'escalade sioniste dans la région et les exactions commises contre les Palestiniens. Dans ce cadre, il a salué la détermination de l'Algérie à réaliser la réconciliation palestinienne et à s'acquitter d'un rôle "important" voire "essentiel" dans le renforcement de la solidarité arabe et le resserrement des rangs arabes. De son côté, le président de la "Ligue des Parlementaires pour Al-Qods", Cheikh Hamid bin Abdullah Al-Ahmar a souligné que l'entité sioniste faisait fi de la légalité internationale, en menant des campagnes de judaïsation de la ville d'El-Qods et de profanation de la mosquée Al-Aqsa, du fait d'un monde arabe fracturé et de la course à la normalisation de certains Etats arabes avec l'occupant sioniste. La démarche algérienne pour l'unification des rangs palestiniens est "sincère et inédite", car elle procède de sa profonde conviction de l'importance de l'unité du rang arabe, a-t-il expliqué, appelant les factions palestiniennes à saisir l'opportunité et à mettre à profit le soutien que leur accorde l'Algérie sans contrepartie. Concernant la normalisation avec l'entité sioniste, M. Bin Abdullah Al-Ahmar a affirmé que la Ligue cherche à élaborer des lois à généraliser à tous les Parlements arabes, qui rejettent la normalisation avec l'ennemi sioniste et soutiennent les Frères palestiniens à établir un Etat indépendant avec El-Qods comme capitale. Evoquant par la même occasion la crise en Syrie, il a formulé le vœu de voir la situation se stabiliser et le peuple syrien jouir de la sécurité et de la stabilité qu'il mérite, en tournant la page des hostilités, soulignant que l'Algérie "est en mesure d'avoir un rôle pivot dans la résolution de cette crise". L'ancien chef du Gouvernement sénégalais, Idrissa Seck, également président du Parti "Rewmi", s'est félicité, quant à lui, du soutien apporté par l'Algérie au continent africain, en tentant de résoudre les crises notamment au Niger et au Mali. Passant en revue les relations que l'Algérie entretient avec les pays africains et ses immenses efforts en faveur des justes causes, M. Seck a fait savoir que le renforcement par l'Algérie de ses liens en Afrique est un impératif, compte tenu de sa situation géographique stratégique et ses ressources et potentialités qui l'habilitent à consolider sa position et à jouer un rôle important et actif.