Le débat général de la 78e session de l'Assemblée générale (AG) de l'ONU a repris mercredi, à New York, où plusieurs sujets, à l'instar de la paix, du développement et du bien-être seront évoqués. Les travaux de la 78e session de l'AG de l'ONU, présidée par le représentant permanent de Trinité-et-Tobago, Dennis Francis, ont repris avec l'intervention du président seychellois, Wavel Ramkalawan. Quelque 140 dirigeants de la planète participent à New York à cette semaine de haut niveau de la 78e session de l'AG de l'ONU, dont le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Dans son allocution mardi devant l'AG, M. Tebboune a plaidé pour un nouvel ordre mondial assurant l'égalité et la coopération entre nations, formant le vœu de voir un monde où règnent sécurité, prospérité et essor pour les populations du monde sous la bannière des Nations unies. Il a affirmé que l'Algérie œuvrait pour que "le dialogue et le débat entre nous soient une revendication cruciale pour laquelle nos peuples ont lutté en vue d'un monde marqué par la coexistence, la solidarité, la coopération et l'égalité entre les nations". En outre, il a mis en lumière les conséquences des conflits et des crises dans le monde, qui ont atteint un niveau "sans précédent", avec des millions de personnes déplacées et une transformation des relations internationales, passant de la coopération et de la convergence à l'affrontement, "mettant ainsi les organisations et les institutions internationales à l'épreuve dans un contexte mondial marqué par une urgence multidimensionnelle". De son côté, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a commencé son discours devant l'Assemblée générale en évoquant la ville libyenne de Derna, qui a été frappée par des torrents et des inondations la semaine dernière, tuant des milliers de personnes. M. Guterres a déclaré que "Derna dépeint tristement l'état de notre monde : un flot d'inégalités, d'injustice et une incapacité à faire face aux défis". "Alors que les tensions géopolitiques et les défis internationaux s'accentuent, nous semblons incapables de travailler ensemble pour relever les défis", a regretté le secrétaire général de l'ONU.