Environ 50.000 femmes enceintes ne peuvent actuellement pas bénéficier des services essentiels à Ghaza en raison de l'agression sioniste, a indiqué l'Organisation des Nations unies pour la santé reproductive et la population (UNFPA). La peur s'est désormais répandue au sein de l'organisation qui dit être "incertaine quant à la sécurité et au bien-être des femmes enceintes, ainsi que des filles, car elles ne peuvent actuellement pas atteindre les centres de santé ou les agents de santé, les hôpitaux et les centres cliniques étant attaqués avec des missiles". Selon l'agence onusienne, "environ 5.500 femmes enceintes devraient accoucher le mois prochain, ce qui équivaut à 166 enfants chaque jour, des naissances qui auront lieu sans accès non seulement aux services de santé, mais aussi à l'eau potable". Les agents de santé ne peuvent pas se rendre au travail en raison des attaques et des dégâts persistants, qui provoquent des traumatismes et une détresse psychologique chez des milliers de personnes. L'UNFPA est actuellement occupée à préparer des fournitures de secours prêtes à être distribuées à ceux qui en ont besoin si le blocus complet de Ghaza est levé. Elle livre des médicaments aux hôpitaux ainsi que des services d'hygiène pour les demandeurs d'asile dans les refuges gérés par l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).