Les Nations unies ont alerté, samedi, sur l'insécurité alimentaire dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, où en raison d'une agression sioniste continue, l'eau, les médicaments et les vivres manquent désormais cruellement. Le Bureau des Nations unies pour la coordination de l'aide humanitaire (OCHA) a, en outre, souligné dans un communiqué que "la panne d'électricité, faute de carburants, a entraîné la fermeture de l'unique centrale électrique de Ghaza". Dans le même ordre d'idées, l'OCHA a insisté sur "l'urgence de permettre rapidement à toutes les agences humanitaires et leurs travailleurs de fournir de l'aide humanitaire aux civils palestiniens." Vendredi, l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a averti que la bande de Ghaza était en train de devenir un "enfer" et se trouvait "au bord de l'effondrement" en raison de l'agression sioniste continue. "L'ampleur et la rapidité de la crise humanitaire en cours font froid dans le dos. Ghaza est en train de devenir un véritable enfer et est au bord de l'effondrement", a déclaré le Commissaire général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, réitérant l'appel de l'ONU à la protection des civils dans l'enclave palestinienne. Selon l'agence onusienne, dans "l'abîme de Ghaza", des civils meurent sous les yeux du monde entier. Les humanitaires de l'ONU ont exprimé leur inquiétude pour tous ceux qui se trouvent dans la bande de Ghaza à la suite de l'ordre donné par l'occupation sioniste à l'ensemble de la population palestinienne de quitter le nord de l'enclave, pendant que les frappes aériennes se poursuivaient et que la crise humanitaire s'aggravait. S'agissant de l'appel des forces sionistes à déplacer plus d'un million de Palestiniens vivant dans le nord de la bande de Ghaza dans les 24 heures, l'agence onusienne juge une telle issue "épouvantable" qui ne fera "qu'entraîner des niveaux de misère sans précédent et pousser encore plus la population de Ghaza dans l'abîme".