Le Croissant-Rouge palestinien s'est alarmé mardi de frappes aux abords d'un de ses hôpitaux au nord de la bande de Ghaza, où des civils se sont réfugiés pour se protéger des bombardements sionistes. "Frappes d'artillerie et aériennes continues dans la zone de Tel al-Hawa à Ghaza où se trouve l'hôpital al-Qods", a indiqué l'organisation sur le réseau social X (anciennement Twitter). "Le bâtiment tremble et les civils déplacés ainsi que les équipes au travail sont en proie à la peur et à la panique", a-t-elle ajouté. Le Croissant-Rouge avait déjà fait part de bombardements dans cette zone dimanche soir. Le directeur de l'hôpital avait indiqué à l'agence palestinienne (Wafa) avoir reçu l'ordre d'évacuer de la part de l'armée de l'occupation sioniste. Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait qualifié cet appel de "profondément préoccupant", estimant impossible d'évacuer un hôpital sans mettre la vie des patients en danger. "Nous réitérons qu'il est impossible d'évacuer des hôpitaux remplis de patients sans mettre leur vie en danger", avait écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X. Outre des patients, le complexe hospitalier abrite 14.000 personnes venues s'y réfugier pour échapper aux frappes sionistes, selon le Croissant-Rouge.