Unis) - De hauts responsables onusiens ont appelé à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Ghaza, soulignant leur indignation face au bilan des victimes civiles, notamment le nombre "record" de 88 membres du personnel de l'ONU ayant été tués. "Depuis presque un mois, le monde observe la situation qui se déroule" en Palestine "avec choc et horreur face au nombre grandissant de vies perdues et ravagées", ont écrit dans un rare communiqué communs les chefs de plusieurs agences onusiennes et d'ONG. Les dirigeants de 18 organisations dont l'Unicef, le Programme alimentaire mondial, l'Organisation mondiale de la santé, le bureau humanitaire de l'ONU (OCHA) ou l'ONG CARE, qualifient de "honte" le bilan des victimes de l'agression sioniste. A Ghaza, "une population entière est assiégée et attaquée, interdite d'accès aux éléments de base pour survivre, bombardée chez elle, dans les abris, les hôpitaux et les lieux de culte. Cela est inacceptable", écrivent les responsables onusiens et humanitaires dans ce communiqué. "De nombreux travailleurs humanitaires ont été tués depuis le 7 octobre, y compris 88 collègues de l'UNRWA (agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens), le nombre le plus élevé de morts parmi le personnel de l'ONU lors d'un même conflit", ont-ils ajouté. Davantage de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant doit être autorisé à entrer dans la bande de Ghaza pour venir en aide à la population, ont ajouté les signataires. "Nous avons besoin d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Cela fait 30 jours. Trop c'est trop. Ceci doit cesser maintenant", ont-ils écrit dans le communiqué. Un total de 10.165 Palestiniens sont tombés en martyrs et environ 27.000 blessés ont été enregistrés depuis le début de l'agression sioniste à Ghaza et en Cisjordanie.