Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui a réitéré, lundi, l'appel lancé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à tous les hommes épris de liberté, aux hommes de conscience de par le monde, aux juristes et aux organisations de défense des droits de l'homme en vue d'intenter une action judiciaire auprès de la Cour pénale internationale (CPI) et des organisations internationales de défense des droits de l'homme contre l'entité sioniste pour ses crimes perpétrés à l'encontre du peuple palestinien, particulièrement dans la bande de Ghaza. Le Premier ministre qui présidait, au Centre international des conférences (CIC) "Abdelatif Rahal" à Alger, l'ouverture des travaux du Dialogue judiciaire africain organisé par la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CAFDHP), a rappelé l'appel lancé "à la communauté internationale pour assumer ses responsabilités, assurer une protection internationale au peuple palestinien frère et mettre fin à des décennies d'impunité pour les crimes commis contre les Palestiniens". "La communauté internationale est impuissante à imposer le respect des droits de l'homme, bafoués dans la guerre d'extermination" que mène l'occupant sioniste contre le peuple palestinien frère, a-t-il souligné, précisant que "les valeurs du droit international humanitaire" sont pourfendues à chaque fois que l'armée d'occupation sioniste pilonne Ghaza. Par ailleurs, M. Larbaoui a passé en revue "les souffrances du peuple sahraoui privé, depuis un demi siècle, de son droit légitime à l'autodétermination, bien que ce droit soit inaliénable et reconnu à l'unanimité par la Communauté internationale à travers les résolutions onusiennes, en ce sens qu'il a constitué par le passé un règlement juste et historique pour plusieurs pays africains ayant recouvré leur indépendance et leur liberté". Il a affirmé que cette situation "requiert la poursuite de l'action et l'intensification des efforts en vue de mobiliser la solidarité internationale, à l'effet d'activer tous les mécanismes devant garantir le respect et la mise en œuvre des décisions pertinentes de la légalité internationale, en sus des règles du droit international liées aux droits de l'homme et au droit international humanitaire".