Le Premier ministre palestinien, Muhammad Shtayyeh, a appelé de nouveau, lundi, la communauté internationale à "élever la voix" et oeuvrer dans le sens de mettre fin auxmassacres et crimes de l'entité sioniste à Ghaza, qui perdurent depuis le 7 octobre dernier. Dans une allocution à l'entame d'une réunion hebdomadaire de son gouvernement à Ramallah, M. Shtayyeh a appelé "les Nations unies et la Croix-Rouge à assumer leurs responsabilités et à élever la voix contre les massacres et le génocide commis par l'armée d'occupation contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, dont le meurtre d'enfants, de femmes et de personnes âgées et des civils". "Malgré l'horreur de ce qui se passe à Ghaza, certains pays refusent toujours un cessez-le-feu, ce qui encourage (I'entité sioniste) à commettre davantage de meurtres et à violer le droit humanitaire international et tous les traités internationaux", a déploré le Premier ministre palestinien. Il a dénoncé, dans le même ordre d'idées, la privation des Palestiniens d'eau, d'électricité et des communications, ainsi que le bombardement par les forces d'occupation sionistes des écoles, mosquées et hôpitaux. Le représentant permanent de l'Etat de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, avait déclaré, tôt lundi, que les atrocités et le terrorisme commis par l'entité sioniste dans la bande de Ghaza "constituent une insulte à l'humanité et ne peuvent être justifiés sous aucun prétexte". "Le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale de l'ONU doivent prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux crimes de guerre et aux crimes contre l'humanité (commis par l'entité sioniste) contre le peuple palestinien à Ghaza et dans le reste de la Palestine occupée", a-t-il insisté, soulignant que "les résolutions à elles seules ne peuvent résoudre la grave crise en Palestine occupée et faire face aux dangers qui menacent la région".