Les travaux du 3e Sommet du Sud du groupe G77+Chine ont repris lundi matin dans la capitale ougandaise, Kampala, avec la participation du Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, en tant que représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. L'ordre du jour de la séance finale de ce sommet qui se tient sous le slogan "Ne laisser personne de côté" prévoit la poursuite des interventions des chefs d'Etat et de gouvernement et des chefs des délégations participantes, avant l'annonce du contenu du communiqué final du Sommet par le président de la République de l'Ouganda, président du 3e Sommet du Sud et président du G77+Chine, M. Yoweri Museveni. Le document final adopté dimanche, réaffirmera l'engagement des membres du groupe à défendre et à promouvoir leurs intérêts communs dans le cadre d'une véritable coopération internationale pour la réalisation du développement durable pour tous. Lors de la première journée de ce sommet, une présence remarquée de l'Algérie a été enregistrée, avec d'importants messages et des propositions efficaces pour la réalisation de l'intégration économique et du développement durable, contenus dans l'allocution du Président de la République, Dans une allocution lue en son nom par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, le Président Tebboune a appelé les membres du G77+Chine à renforcer la coordination et l'action commune au sein du groupe pour préserver son unité de négociation au sein des organisations internationales. Le président de la République a insisté sur "l'importance d'engager une réforme globale du système économique et financier mondial pour le rendre plus équitable et plus équilibré, et corriger les dysfonctionnements résultant de la domination des pays riches sur les mécanismes de prise de décisions politiques, économiques et financières et ayant affaibli les capacités des pays du Sud qui continuent de souffrir de marginalisation, de dépendance et d'incapacité à réduire l'écart de développement". "L'Algérie a toujours plaidé pour cette réforme depuis les années 1970, dans le cadre d'une vision clairvoyante et ambitieuse visant à asseoir les règles d'un nouveau système économique international qui consacre efficacement le principe de l'indépendance économique des pays en développement en tant que complément essentiel à leur indépendance politique, et en tant que cadre équilibré non seulement en termes d'avantages, mais aussi en termes de responsabilités partagées", a-t-il rappelé. Le président de la République a en outre souligné "la nécessité de la réforme du système des Nations unies afin de le rendre plus représentatif et plus à même de répondre aux aspirations et aux priorités des pays du Sud, tout en conférant davantage d'efficacité à son travail pour renforcer le multilatéralisme et relever les défis de développement". Les interventions des chefs d'Etat et de gouvernement et des responsables d'instances internationales participant à ce Sommet étaient en convergence avec la vision prospective du Président de la République quant à l'avenir prometteur de la coopération Sud-Sud, soulignant à l'unanimité la nécessité de renforcer la capacité de résilience des pays du Sud dans le contexte économique international actuel, et plaidant pour "une économie mondiale inclusive et équitable".