Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a indiqué vendredi que 17.000 enfants palestiniens sont non accompagnés ou ont été séparés de leur famille, à Ghaza, soumise à une sauvage agression sioniste depuis le 7 octobre 2023. L'UNICEF a avancé vendredi le chiffre de 17.000 enfants de Ghaza qui n'étaient pas accompagnés ou avaient été séparés de leur famille pendant l'agression, ajoutant que "la quasi-totalité des enfants de l'enclave ont besoin d'un soutien en matière de santé mentale". Ces enfants présentent des symptômes tels que "des niveaux extrêmement élevés d'anxiété persistante et une perte d'appétit. Ils ne peuvent pas dormir, ils ont des crises émotionnelles ou ils paniquent chaque fois qu'ils entendent un bombardement", a déclaré Jonathan Crickx, chef de la communication de l'UNICEF pour les Territoires palestiniens occupés. "Avant cette guerre, l'UNICEF estimait déjà que 500 000 enfants avaient besoin d'un soutien psychosocial et de santé mentale à Ghaza. Aujourd'hui, nous estimons que presque tous les enfants ont besoin de ce soutien, ce qui représente plus d'un million d'enfants", a-t-il dit. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 27.131 martyrs et 66.287 blessés, dont la majorité sont des femmes et des enfants, a indiqué vendredi le ministère palestinien de la Santé.