RAMALLAH (Cisjordanie occupée) - L'ONG des droits de l'Homme, Amnesty International, a déclaré que l'occupant sioniste continuait d'empêcher l'arrivée de l'aide humanitaire dans la bande de Ghaza, faisant fi des décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ). Un mois après la décision de la CIJ, l'entité sioniste "n'a pas réussi à garantir que suffisamment de biens et de services vitaux parviennent aux Palestiniens dans la bande de Ghaza", qui est "au bord de la famine" en raison de l'agression siioniste contre l'enclave palestinienne, a dénoncé Amnesty International dans un communiqué, lundi soir. Et de déplorer aussi que l'occupant sioniste n'avait pas pris les mesures temporaires minimales pour protéger les Palestiniens. Amnesty International avait souligné récemment que l'entité sioniste "doit mettre fin à son occupation de la Palestine pour cesser d'alimenter le système d'apartheid et les violations systématiques des droits humains", et regretté que "depuis 56 ans, les Palestiniens vivent assiégés et opprimés, sous la brutale occupation et sont soumis à une discrimination systématique L'ONG avait aussi rappelé, dans ce même contexte, que "la Cour internationale de Justice (CIJ) a statué qu'il existait un risque réel et imminent de génocide", mettant en garde contre "les conséquences catastrophiques de permettre à l'entité sioniste de poursuivre dans les territoires palestiniens occupés ses crimes en toute impunité".