3847 Palestiniens sont morts en martyrs depuis la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) sur le génocide commis par l'entité sioniste à Ghaza, a indiqué samedi l'Observatoire Euro-Méditerranéen pour les Droits de l'Homme (Euro-Med Monitor). Dans un communiqué publié sur son site, l'ONG basée à Genève, a observé six indicateurs principaux indiquant que l'entité sioniste poursuit le crime de génocide dans la bande de Ghaza dans les quatre semaines suivant l'arrêt rendu par la CIJ, qui lui a demandé de prendre des mesures pour empêcher cela. L'organisation a expliqué que ces indicateurs "incluent la poursuite des massacres de civils dans la bande de Ghaza, infligeant intentionnellement de graves dommages physiques et psychologiques aux habitants de la bande et soumettant délibérément les habitants à des conditions de vie inhumaines dans le but de les détruire, y compris la destruction d'habitations, d'installations et d'infrastructures". Elle a ajouté que les indicateurs incluent également "la famine, le blocage de l'entrée de l'aide humanitaire, l'imposition de mesures contre la procréation au sein des familles palestiniennes et l'incitation officielle et publique des responsables (sionistes) à intensifier le génocide". L'organisation a affirmé avoir documenté "le meurtre de plus de 3 847 Palestiniens par l'armée (d'occupation), dont 1 306 enfants et 807 femmes, en plus des blessures d'environ 5 119 personnes depuis que la CIJ a rendu son arrêt". Euro-Med Monitor a conclu que l'entité sioniste "continue de violer le droit international en commettant le crime de génocide dans le cadre de ses violations graves, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité".