La rapporteuse spéciale des Nations-unies sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a affirmé que l'acharnement de l'entité sioniste contre les rapporteurs onusiens, en les empêchant notamment de se rendre à Ghaza, est motivé par "sa volonté de poursuivre son génocide à huis clos et loin des témoins". "L'entité sioniste ne veut pas de témoins du génocide à Ghaza", a écrit Mme Albanese mardi dans un message sur son compte X, en guise de commentaire au refus de l'entité sioniste de permettre au Commissaire général des Nations-unies pour les secours et Agence de Travaux Publics pour les Réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, d'entrer dans la bande de Ghaza. "Les conditions créées par l'homme qui font que le plus grand nombre de personnes jamais confrontées à la famine, ainsi que les massacres, les dommages continus et la création de conditions qui détruisent les vies de l'humanité, ont un nom : génocide", a-t-elle ajouté. Lundi, Philippe Lazzarini, a indiqué que l'entité sioniste lui avait interdit d'entrer dans la bande de Ghaza, où les Nations unies ont mis en garde contre une famine imminente après plus de cinq mois d'agressions sionistes dévastatrices. Philippe Lazzarini a déclaré à des journalistes au Caire, au côté du chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri, avoir "prévu d'aller à Rafah" via le poste-frontière entre l'Egypte et la bande de Ghaza, lundi, mais il a été "informé que (son) entrée n'était pas autorisée". Sur la plateforme X, il a précisé que l'entité sioniste lui avait "refusé" l'entrée à Ghaza.