La secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard, a indiqué que la résolution de l'ONU adoptée par le Conseil de sécurité sur Ghaza, devait s'accompagner d'un "changement au niveau de la pression politique", soulignant la nécessité d'imposer un embargo immédiat et complet sur les armes au profit de l'entité sioniste. "Cette résolution n'a que trop tardé, mais il est essentiel qu'elle soit mise en œuvre immédiatement et qu'elle conduise à un cessez-le-feu durable", a déclaré la SG dans un communiqué publié à l'issue de l'adoption de la résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat pendant le mois du Ramadhan. Dans ce sens, Agnès Callamard a estimé que cette résolution devrait "s'accompagner d'un changement au niveau de la pression politique, notamment par le biais d'un embargo immédiat et complet sur les armes, afin de mener à un arrêt permanent des combats et de changer à plus long terme la difficile situation sur le terrain à Ghaza". "La communauté internationale doit maintenant mettre de côté le jeu politique et faire en sorte que sauver des vies soit la priorité, en veillant à ce que cette résolution ouvre la voie à un cessez-le-feu durable", a-t-elle préconisé. Pour leur part, les Etats-Unis, doivent suspendre les transferts d'armes vers l'entité sioniste et faire en sorte que cette dernière accepte un cessez-le-feu durable et permette un accès sans entraves à l'aide humanitaire à Ghaza, a soutenu la défenseuse des droits humains. Concernant la situation humanitaire à Ghaza, Mme Callamard a alerté que des enfants "meurent déjà de faim et qu'une famine orchestrée par l'occupant est imminente" et "de vastes pans de la bande de Ghaza sont devenus inhabitables en raison de la campagne brutale de bombardements" sionistes. "Il n'y a pas une minute à perdre. Les autorités (d'occupation sionistes) doivent immédiatement mettre fin à leur campagne brutale de bombardements à Ghaza et faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire (...) Tous les Palestiniens et Palestiniennes détenus arbitrairement, y compris les civils de Ghaza, doivent également être libérés", a exhorté Mme Callamard. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté lundi une résolution exigeant un "cessez-le-feu immédiat pour le mois du Ramadhan" à Ghaza.