L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), qui coordonne l'aide humanitaire à Ghaza, a annoncé mardi qu'elle sera à court de fonds d'ici fin mai, alors que l'ONU a mis en garde contre une famine imminente dans l'enclave palestinienne. L'UNRWA fait face à des difficultés financières et des blocages de l'entité sioniste qui a accusé (sans fournir de preuves tangibles selon l'ONU et l'Union européenne) environ une douzaine de ses 13 000 employés à Ghaza d'avoir participé à l'opération "Déluge d'al-Aqsa", le 7 octobre 2023. Cela a conduit de nombreux pays donateurs à suspendre brusquement leur financement à l'agence, menaçant ainsi ses efforts visant à fournir une aide désespérément nécessaire à Ghaza, où l'ONU a mis en garde contre une famine imminente. Le chef de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, avait prévenu le mois dernier que l'organisation pourrait ne pas être en mesure de fonctionner au-delà du mois de mars. Mais après qu'un certain nombre de pays ont récemment repris ou augmenté leur financement, notamment l'Espagne, le Canada et l'Australie, Lazzarini a déclaré mardi selon des médias, que son agence "disposait de financements jusqu'à fin mai". Lazzarini était à Genève pour informer la commission parlementaire suisse de politique étrangère de la situation humanitaire à Ghaza et pour répondre aux questions sur les allégations sionistes contre les employés de l'UNRWA, a indiqué la commission dans un communiqué. Le responsable onusien qui est d'origine suisse, espère convaincre son pays de suivre l'exemple des nations qui ont repris leur financement à l'UNRWA.