Le ministre espagnol de la Culture, Ernest Urtasun, a réaffirmé l'engagement de son parti, Sumar, à soutenir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, soulignant que le Sahara occidental est un territoire séparé et distinct du Maroc, conformément au droit international. "Le Sahara occidental n'est pas le Maroc, le droit international est catégorique à cet égard", a-t-il affirmé dans un entretien accordé au journal espagnol "El Publico". Il a tenu, à ce titre, à rappeler la position "bien connue" de son parti sur la question du Sahara occidental, affirmant que sa formation politique "œuvre pour l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination, conformément aux résolutions des Nations unies". Evoquant la référence fallacieuse à Laâyoune occupée comme "ville marocaine" au Journal officiel de l'Espagne, Ernest Urtasun a indiqué qu'il s'agissait d'"une malencontreuse erreur" survenue il y a quelques mois, avant son arrivée au département de la Culture. "J'ai été en contact avec le représentant du Front Polisario en Espagne et je lui ai assuré que cela ne se reproduira pas", a-t-il insisté. En effet, le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdulah Arabi, avait adressé une plainte au ministère de la Culture pour avoir présenté Laâyoune, capitale du Sahara occidental occupé, en tant que "ville marocaine" dans les documents officiels publiés au Journal officiel de l'Etat. Il avait demandé au ministre de respecter le droit international et de prendre des mesures pour que le droit légitime du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance ne soit pas entravé par l'Espagne. La fondatrice de Sumar, Yolanda Diaz, deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol, a toujours affiché son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, dans le cadre des résolutions pertinentes des Nations unies. Tous les membres de Sumar "soutiennent cette position" à l'égard du Sahara occidental occupé, a-t-elle assuré.