La Commission Palestine de l'Union interparlementaire arabe (UIPA) a appelé, dimanche au CIC "Abdellatif Rahal" à Alger, à mobiliser le soutien régional et international pour appuyer les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre les criminels de guerre sionistes et les poursuivre en justice pour crimes génocidaires en Palestine. Lors de cette réunion, l'Algérie a présenté, par le biais de son représentant au sein de la Commission, le député de l'Assemblée populaire nationale (APN) Mohamed Yazid Benhamouda, trois propositions adoptées à l'unanimité par la Commission, mettant en exergue les efforts de l'Algérie en faveur de la cause palestinienne, notamment au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. Il a mis en avant "la nécessité d'adhérer au principe de la paix basé sur la solution à deux Etats en tant que solution juste, globale et définitive à ce conflit et la cessation des crimes de l'entité sioniste sur tous les territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien et le sud du Liban". L'intervenant a également souligné "la nécessité de mobiliser le soutien régional et international pour appuyer les mandats d'arrêt émis par le procureur de la CPI à l'encontre des dirigeants de l'occupation sioniste et les traduire en justice pour leurs crimes génocidaires en Palestine". Dans ce contexte, M. Benhamouda a appelé à l'impératif de "continuer à prendre des mesures rapides afin de contraindre l'entité à cesser son agression injuste sur Ghaza, d'ouvrir des couloirs humanitaires et d'assurer l'entrée des aides dans la bande". Parmi les principales recommandations formulées par la Commission au terme de ses travaux, figure l'appel à l'Organisation des Nations Unies (ONU) et aux membres permanents au Conseil de sécurité à reconsidérer la demande de la Palestine concernant son admission en tant que membre de plein droit à l'ONU. Dans ce cadre, la Commission a mis l'accent sur "l'impératif de mobiliser tous les moyens nécessaires en vue de redresser la situation et d'assurer à la Palestine une admission à l'ONU en tant que membre de plein droit", soulignant que le rejet de cette demande ouvrirait grand la porte à la poursuite de l'agression et des violations des principes du Droit international par l'entité sioniste, ce qui écarte toute éventuelle chance de réaliser la paix escomptée. En outre, la Commission a recommandé "l'intensification des consultations et communications entre les présidents des Assemblées et des Parlements arabes et des pays amis soutenant la cause palestinienne, en vue de criminaliser l'occupation et d'assurer la protection du peuple palestinien résistant face à la machine de guerre sioniste". La Commission Palestine a exhorté la communauté internationale et toutes les parties prenantes sur le plan international à sortir du mutisme face à la poursuite du génocide abject et barbare perpétré par l'entité sioniste contre le peuple palestinien frère, dans la bande de Ghaza et à travers les territoires palestiniens occupés. Autre point souligné, la nécessité de prendre une position internationale ferme et unifiée pour mettre fin au bain de sang palestinien qui dure depuis plus de 7 décennies, et rejeter les pratiques de déportation et de racisme exercées contre le peuple palestinien. Mettant également en garde contre la situation humanitaire et sanitaire alarmante dans la bande de Ghaza en proie à un génocide (...)", ladite Commission a mis l'accent sur " la nécessité de permettre immédiatement l'entrée des aides humanitaires et médicales dans la bande de Ghaza, de manière suffisante, et sans aucun obstacle, tout en assurant l'acheminement sûr, à même de faire face à la crise qui s'aggrave". La Commission a imputé à l'ONU, aux organisations des droits de l'Homme, ainsi qu'aux organisations mondiales de la santé, la responsabilité de faire pression sur l'Entité sioniste et de l'amener à respecter les conventions internationales signées concernant la libération immédiate de tous les détenus palestiniens. La Commission a aussi préconisé la nécessité de faire face à toutes les tentatives illégales de l'Entité sioniste d'imposer l'hégémonie culturelle, politique et économique sur la société palestinienne dans les territoires occupés, outre la prise de décisions arabes collectives, à même de faire cesser ces pratiques et toute forme d'arrogance sioniste. Concernant les colonies, la Commission Palestine a exhorté à l'arrêt de la construction de colonies dans différents territoires palestiniens occupés et à activer les mécanismes internationaux juridiques, susceptibles de garantir une poursuite en justice de l'Entité sioniste.