Les travaux du "Dialogue des Parlements arabes autour de la révision régionale de la Déclaration et du Programme d'action de Pékin, 30 ans après", se sont poursuivis, jeudi dans la capitale jordanienne (Amman), avec la participation de l'Algérie, à l'initiative de la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale (CESAO), en collaboration avec la Ligue arabe et ONU-Femmes, indique un communiqué de la chambre haute du Parlement. Lors d'une séance autour des "évolutions juridiques en matière de participation de la femme à la vie publique et à la prise de décision", la vice-présidente du Conseil de la nation, Nadjia Ouajdi Damerdji a affirmé que la promotion de la participation politique de la femme, "est un choix constitutionnel", ajoutant que "la véritable image de l'égalité des sexes s'est complétée dans l'Algérie nouvelle, dont les fondements ont été instaurés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à travers le nouveau Code électoral qui a prévu la parité, en tant que nouvelle étape dans le processus d'autonomisation effective des femmes, la consécration de l'égalité des chances, ainsi que l'égalité des sexes sans distinction, et ce, dix ans après l'application du système de quota comme étape préliminaire, ayant offert l'opportunité à la femme algérienne d'affirmer son mérite et sa disponibilité à faire face aux défis de l'action générale". A son tour, le sénateur, Mohamed Boubekeur a présenté, dans son intervention, les textes juridiques adoptés par le Parlement algérien, en vue de " protéger la femme de la violence et de l'exploitation", dont le Code pénal dans lequel, " des amendements coercitifs ont été introduits contre tout ce qui est nuisible aux femmes". Le sénateur a évoqué, aussi, "les politiques nationales pour la prise en charge de la famille et de ses composantes dont les enfants et les personnes âgées, appuyées par un cadre législatif à même de garantir la stabilité de la famille, étant le noyau de la société et un partenaire principal dans le progrès que connait l'Algérie nouvelle sous la Direction du président de la République". Pour sa part, le membre de la Chambre haute du Parlement, Abdelkarim Boughalem qui participait à un débat dédié aux "développements législatifs dans le domaine des droits et de la protection des femmes et des filles vulnérables", a rappelé "les textes législatifs qui régissent ce volet de la stratégie de promotion des droits de la femme algérienne". Une stratégie, poursuit M. Boughalem, qui "appuie les plans d'action visant à la prise en charge des filles et des femmes victimes de violence ou souffrant de vulnérabilité sociale, tout en leur offrant l'accès gratuit aux services". Pour ce faire, le sénateur a cité plusieurs mécanismes dont "la prise en charge institutionnelle, les cellules de solidarité, la politique d'insertion et de formation et les programmes d'emploi lancés par l'Etat". 1. Boughalem a mis en avant "l'autonomisation de la femme par le programme national d'appui à l'entrepreneuriat tout en encourageant la femme au foyer à s'inscrire aux processus de production nationale afin de créer des activités économiques et des micro-entreprises".