Le juge d'instruction près le tribunal de Dar El-Beïda a ordonné le placement en détention provisoire de quatre (4) individus pour tentative d'homicide volontaire suite à l'agression à l'arme blanche du personnel d'une pharmacie à Bab Ezzouar (Alger), a indiqué samedi un communiqué du parquet de la République près le même tribunal. "En application des dispositions de l'article 11 du Code de procédure pénale, le parquet de la République près le tribunal de Dar El-Beïda informe l'opinion publique qu'en date du 24 juillet 2024, aux alentours de 18h00, suite à un appel du Centre de commandement et de contrôle de la Sûreté de wilaya d'Alger faisant état d'une agression suivie de coups et blessures volontaires à l'arme blanche sur le personnel d'une pharmacie, sise à la Cité 5 Juillet de Bab Ezzouar, par un groupe d'individus, les éléments de la police judiciaire se sont rendus sur le lieu des faits, où ils ont constaté l'agression de six (6) victimes ayant subi des blessures plus ou moins graves, lesquelles ont été transportées à l'hôpital pour recevoir des soins", précise le communiqué. "Une enquête préliminaire a été ouverte et quatre (4) mis en cause, membres d'une même famille, dont une femme, ont été arrêtés", selon la même source. "Ce jour, 27 juillet 2024, les mis en cause ont été déférés devant le parquet et une information judiciaire a été ouverte à leur encontre pour tentative d'homicide volontaire avec préméditation, constitution et participation à une bande de quartier, coups et blessures volontaires à l'arme blanche, dégradation volontaire d'un bien appartenant à autrui et tentative d'obtenir des psychotropes par la violence, et ce, conformément aux dispositions du Code pénal, de la loi relative à la prévention et à la lutte contre les bandes de quartier et de la loi relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes", a ajouté le communiqué. "Après avoir procédé à l'interrogatoire des mis en cause, le juge d'instruction a ordonné leur placement en détention provisoire", a fait savoir le parquet de la République, soulignant que "les peines maximales prévues pour de tels crimes peuvent aller jusqu'à la peine de mort".