Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a affirmé, vendredi, que le report de la conclusion d'une trêve humanitaire dans la bande de Ghaza, proie à l'agression génocidaire sioniste depuis près d'un an, augmenterait le risque de propagation de la poliomyélite". Dans un message posté sur son compte sur le réseaux social X, Lazzarini a indiqué qu'"il est très triste que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme qu'un bébé de 10 mois à Ghaza a été paralysé à cause de la polio". Faisant remarquer "ce cas est le premier du genre dans l'enclave palestinienne depuis plus de 25 ans", M.Lazzarini a précisé que "le cas a été enregistré dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Ghaza, chez un enfant de 10 mois qui n'a reçu aucune dose de vaccin contre la polio". Et d'ajouter : "Il ne suffit pas d'apporter des vaccins à Ghaza, mais il faut que les vaccins aient un impact, ils doivent se retrouver dans la bouche de chaque enfant de moins de dix ans". Mercredi, 20 organisations humanitaires internationales et agents de santé ont souligné la nécessité de livrer des vaccins contre la polio à Ghaza dès que possible. Les organisations ont déclaré que "les vaccins contre la polio sont dans la région et prêts à être distribués en août et septembre, mais cela nécessite un accès total aux fournitures d'aide humanitaire à Gaza à travers et à l'intérieur de toutes les portes frontalières. La maladie touche principalement les enfants de moins de cinq ans, tandis qu'un cas d'infection sur 200 entraîne une paralysie incurable, et entre 5 et 10% des personnes infectées par paralysie meurent parce que leurs muscles respiratoires cessent de remplir leurs fonctions, selon l'Organisation Mondiale de la Santé.