L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a fait savoir, vendredi, que neuf personnes sur dix ont été déplacées de force dans la bande de Ghaza, alertant sur l'apparition de plusieurs épidémies parmi les déplacés. "Les familles de Ghaza cherchent refuge là où elles le peuvent. Elles dépérissent dans des écoles surpeuplées, dans des bâtiments détruits ou des tentes de fortune sur le sable ou au milieu de tas d'ordures", a déploré le commissaire général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, dans un message posté sur le réseau social X. "Aucun de ces endroits n'est sûr. Les gens n'ont plus nulle part où aller", a ajouté Lazzarini, appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza. Par ailleurs, il a déclaré que" six échantillons de polio de type 2 ont été détectés dans certaines parties de Ghaza, notant qu' "heureusement, aucun cas de paralysie n'a encore été détecté". "La polio émerge en raison d'un système de santé en ruine, du manque d'eau potable et de matériel d'hygiène, des abris surpeuplés et d'un assainissement très médiocre", a-t-il, en outre, regretté. Et Lazzarini de poursuivre : "Les maladies ne font pas de distinction entre les gens. Elles ne connaissent pas les frontières et n'ont pas besoin de visa ou de permis pour voyager", soulignant que la propagation de la polio à Ghaza et au-delà peut être contrôlée par des campagnes de vaccination pour atteindre chaque enfant où qu'il se trouve. " Un cessez-le-feu et une augmentation du flux de vaccins le permettront", a-t-il conclu.