Le ministère de la Santé libanais a annoncé que 23 personnes sont tombées en martyr mercredi dans de nouveaux raids des forces d'occupation sioniste sur plusieurs localités, dont certaines dans des zones montagneuses. Les frappes aériennes se poursuivent sur le Liban pour le troisième jour consécutif. Un précédent bilan faisait état de 15 martyrs. Une frappe sur Maaysara, un village de montagne à une trentaine de kilomètres au nord de Beyrouth, a fait trois martyrs, selon le ministère de la Santé. Des médias sur place ont rapporté qu'une maison a été presque entièrement détruite, les secouristes cherchant des survivants sous les décombres. Les victimes "étaient des civils qui ont évacué leurs maisons du sud du Liban et sont venus ici (...) Ce sont des familles pauvres, qui n'avaient nulle part où aller", dit Fatima, une habitante du village qui a demandé à être identifiée par son seul prénom. Dans la montagne du Chouf, au sud de Beyrouth, une frappe des forces sionistes a fait "quatre martyrs", a par ailleurs indiqué le ministère de la Santé. Des raids sur trois localités du sud du Liban ont encore fait neuf martyrs. Un hôpital public de la ville de Nabatiyeh, dans le sud du Liban, a été endommagé par un raid de l'armée sioniste, a rapporté la gouverneure de la région éponyme. Il s'agit "du seul hôpital public de la région, il a subi des dommages importants à la suite d'une frappe à proximité", a affirmé Howaida Turk. Dans l'est, une frappe sur Baalbeck-Hermel a fait sept martyrs, selon le ministère. Depuis une semaine, les frappes aériennes sionistes contre le Liban ont fait plus de 558 martyrs, dont plus de 50 enfants et 95 femmes, et 1.835 blessés, selon le bilan officiel annoncé par le ministère libanais de la Santé. Ces frappes sont parallèlement menées avec les agressions génocidaires sionistes contre la Bande de Ghaza, en cours depuis bientôt une année, faisant plus de 41.467 martyrs et 95.921 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10.000 disparus, au milieu d'une destruction massive d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.