Les dix membres élus du Conseil de sécurité de l'ONU (E10), dont l'Algérie, ont exprimé leur "profonde préoccupation" au sujet des attaques contre plusieurs positions de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) les 10 et 11 octobre, au cours desquelles plusieurs soldats de la paix ont été blessés. Dans un communiqué de presse publié vendredi soir, ils ont appelé "toutes les parties à respecter le droit international humanitaire et la sécurité du personnel et des locaux de la FINUL". Ils ont souligné que "toute attaque délibérée contre les soldats de la paix constitue une grave violation du droit international humanitaire et de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité et doit cesser immédiatement". Les dix membres élus ont réitéré dans le communiqué "leur soutien à la FINUL et souligné son rôle dans le soutien de la stabilité régionale". Ils ont également exprimé leur "profonde préoccupation" face à la hausse du nombre des victimes et des souffrances des populations civiles, à la destruction des infrastructures civiles et au nombre croissant de personnes déplacées à l'intérieur du Liban. Enfin, ils ont appelé à "un cessez-le-feu immédiat, au strict respect du droit international humanitaire et au respect et à la mise en œuvre complets de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité". Jeudi, la FINUL a annoncé dans un communiqué qu'un char de l'armée sioniste avait tiré sur son QG dans le sud du Liban faisant deux blessés parmi les soldats indonésiens. Elle a indiqué que les forces sionistes avaient tiré "de façon répétée" sur ses positions. Puis vendredi, le Liban a dénoncé de nouveaux tirs sionistes sur une position des Casques bleus dans le sud du pays.