Plusieurs pays, dont l'Algérie, ont réagi à l'attaque sioniste menée, tôt samedi, contre la République islamique d'Iran condamnant cette nouvelle agression et appelant à éviter une escalade susceptible d'embraser la région du Moyen-Orient. "L'Algérie condamne avec force et dénonce avec fermeté les attaques militaires menées à nouveau par l'armée d'occupation israélienne contre la République islamique d'Iran, tout en exprimant sa solidarité avec les frères en Iran suite à cette odieuse agression qui constitue une atteinte éhontée à la souveraineté de leur pays et une violation flagrante de la charte des Nations Unies et des principes du droit international", indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. L'Algérie a également rappelé "la responsabilité qui incombe à la communauté internationale pour réfréner l'occupation israélienne et faire cesser son escalade multiforme et tous azimuts au Moyen-Orient, une région plongée par cette occupation dans une infinie spirale d'insécurité et d'instabilité", poursuit le communiqué. La Syrie qui a condamné cette nouvelle agression sioniste, a exprimé sa solidarité avec Téhéran, soutenant "le droit légitime de l'Iran à se défendre et à protéger son territoire et la vie de ses ressortissants". Le gouvernement irakien a, pour sa part, mis en garde contre les "conséquences dangereuses" résultant du "silence de la communauté internationale" face au "comportement brutal" de l'entité sioniste. Le Qatar a dénoncé une "violation flagrante de la souveraineté de l'Iran", appelant "toutes les parties concernées à faire preuve de retenue ". Condamnant les frappes sioniste, le Koweït a estimé qu'elles reflétaient "la politique de chaos" menée par l'entité qui "met en péril la sécurité de la région". De son côté, le Royaume d'Arabie saoudite a condamné les frappes sionistes en Iran en réitérant sa "position ferme de rejet de l'escalade du conflit dans la région", qui "menace la sécurité et la stabilité des pays et des peuples" au Moyen-Orient. Le sultanat d'Oman a évoqué, quant à lui, "une escalade qui alimente le cycle de violence et sape les efforts de désescalade". Oman a appelé la communauté internationale à "mettre un terme à ces violations flagrantes sur le territoire de pays voisins", commises par l'entité sioniste. Bahreïn a également condamné l'agression sioniste contre l'Iran se disant "profondément préoccupé par l'escalade continue des tensions" dans la région. Pour sa part, la Turquie a appelé à "mettre fin à la terreur créée par (l'entité sioniste) dans la région" exhortant la communauté internationale à intervenir pour mettre fin aux crimes sionistes. Le Pakistan a affirmé que l'entité sioniste portait "l'entière responsabilité du cycle actuel d'escalade et d'extension du conflit". "Ces frappes sape le chemin vers la paix et la stabilité régionales et marquent une escalade dans une région déjà instable", a dénoncé le Pakistan. Le ministère russe des Affaires étrangères s'est inquiété d'une "escalade explosive" après des frappes sionistes contre l'Iran. "Nous sommes profondément préoccupés par l'escalade explosive en cours (...) qui fait peser de réelles menaces sur la stabilité et la sécurité de la région", a déclaré la Russie. L'Allemagne et la France ont mis en garde contre toute "escalade", redoutant ses conséquences sur la stabilité de la région du Moyen-Orient. "Le cycle dangereux d'attaques et de représailles risque de provoquer une nouvelle extension du conflit régional", a déclaré, de son côté, l'Union européenne, appelant, elle aussi, à "la plus grande retenue".