Le président du Parlement arabe, Muhammad Al-Yamahi, a envoyé samedi des lettres écrites aux chefs des parlements internationaux et régionaux pour prendre des mesures immédiates afin de mettre fin aux tentatives de l'occupation sioniste de "liquider" l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA). Dans ses messages, le président du Parlement arabe a souligné "le danger de ces tentatives qui visent à mettre fin au rôle de l'UNRWA et à porter atteinte aux droits des réfugiés palestiniens, notamment leur droit au retour, conformément aux résolutions des Nations unies". Le même responsable a souligné que "l'UNRWA n'est pas seulement une agence humanitaire qui fournit des services vitaux dans les domaines de l'éducation, de la santé et des secours à plus de 6 millions de réfugiés palestiniens, mais qu'elle est plutôt un symbole de l'engagement international envers la question des réfugiés palestiniens et de leur histoire". Il a souligné que les tentatives de l'occupation visant à "liquider" l'UNRWA s'"inscrivent dans le cadre de ses efforts visant à liquider la question des réfugiés palestiniens et à mettre fin à leur droit au retour, ce qui est contraire aux lois internationales et aux résolutions des Nations unies". Il a insisté sur l'importance des efforts internationaux concertés pour protéger l'UNRWA et garantir qu'il continue à fournir ses services conformément à la résolution n 194 de 1948 des Nations unies, car, a-t-il précisé, "il s'agit d'un élément essentiel pour soutenir la stabilité et parvenir à une paix juste et globale dans la région". Muhammad Al-Yamahi a également appelé les parlements internationaux et régionaux à "adopter une position ferme en faveur de l'UNRWA" et a exhorté leurs pays à "faire pression sur l'occupation pour mettre fin à ces violations et adhérer aux résolutions de légitimité internationale et au respect des lois, chartes et normes internationales afin de mettre un terme à l'agression et à la guerre de génocide et de nettoyage ethnique contre des civils sans défense qui durent depuis plus d'un an" à Ghaza et dans toute la Palestine. Il a réaffirmé que "les droits des réfugiés palestiniens sont fondamentaux et inaliénables, et que toute tentative de l'occupation de les violer sera inutile".