L'ONU a averti mardi que tout retard dans le retrait de l'armée sioniste du sud du Liban constitue une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité ayant servi de base à l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre. "Aujourd'hui marque la fin de la période fixée pour le retrait de l'armée (sioniste)... et le déploiement parallèle des forces armées libanaises sur les positions dans le sud du Liban", indiquent l'envoyé de l'ONU au Liban et les Casques bleus dans un communiqué conjoint. "Un autre retard dans ce processus n'est pas ce que nous espérions, d'autant plus qu'il continue de violer la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU de 2006", ont-ils ajouté. Lundi, le gouvernement libanais a appelé les garants du cessez-le-feu entré en vigueur fin novembre dernier à sommer l'entité sioniste de retirer ses soldats du sud du pays le 18 février, conformément aux termes de l'accord de trêve. "Les garants de l'accord doivent assumer leur responsabilité en nous apportant leur aide", a déclaré la présidence libanaise dans un communiqué, repris par des médias. "Nous poursuivons les contacts à différents niveaux pour pousser l'entité sioniste à respecter l'accord, à se retirer à la date prévue et à libérer les prisonniers", a-t-elle ajouté.