Le régime marocain poursuit l'approfondissement de ses relations avec l'entité sioniste, ignorant les crimes quotidiens contre le peuple palestinien et défiant la volonté populaire opposée à cette trahison. Bien au-delà des accords officiels, cette alliance contre-nature s'étend désormais à tous les secteurs, tandis que la répression s'abat sur ceux qui osent s'y opposer. Alors que de nombreuses nations prennent position contre l'occupation, le Makhzen, lui, persiste dans son alignement avec l'entité criminelle, bafouant les principes éthiques et historiques, et tournant le dos à une cause juste qui incarne la conscience des peuples. Face à cette compromission flagrante, le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation a vivement dénoncé l'entêtement du régime à renforcer ses liens avec l'entité sioniste, tout en réprimant férocement les militants pro-palestiniens. Dans un communiqué rendu public mardi, son Conseil national a souligné que "l'Etat marocain persiste dans la voie de la normalisation malgré les crimes (sionistes) de génocide et de purification ethnique avérés et confirmés par la Cour internationale de Justice et la Cour pénale internationale". Le communiqué met en lumière la nature désormais structurelle de cette collaboration, affirmant que "le Maroc ne se contente plus de relations diplomatiques formelles, mais devient un acteur à part entière du projet sioniste". Des navires chargés de marchandises et d'armes en provenance et à destination de l'entité sioniste accostent librement dans les ports marocains, alors que d'autres nations refusent de les accueillir. Pendant ce temps, des foires économiques ouvrent leurs portes aux criminels de guerre, au mépris total des sentiments de millions de Marocains qui perçoivent cette normalisation comme une honte nationale. Pire encore, le régime ne se limite pas à cette dérive diplomatique : il traque impitoyablement toute voix dissidente. Comme l'a souligné le Front, "le Makhzen agit comme si l'allégeance aux sionistes était devenue une condition de patriotisme". Arrestations arbitraires, procès inéquitables et harcèlement incessant des militants antinormalisation sont devenus monnaie courante, de nombreux défenseurs de la cause palestinienne étant emprisonnés pour avoir simplement appelé au boycott ou exprimé leur rejet de ces relations compromettantes. L'arrestation récente du militant Redouane El Qasstit et de ses compagnons illustre parfaitement cette répression systématique. Alors que le pouvoir ouvre grand ses portes aux criminels sionistes et leur accorde des privilèges inouïs, il s'acharne sur les citoyens engagés dans la défense d'une cause juste, révélant ainsi l'hypocrisie flagrante qui gouverne ses décisions. Face à cette situation inacceptable, la contestation ne faiblit pas. Lundi, le tribunal de première instance de Tanger (Nord) a été le théâtre d'une imposante manifestation rassemblant militants des droits humains, avocats et citoyens solidaires, venus exprimer leur rejet du procès inique intenté contre Redouane El Qasstit et condamner la politique de musellement des voix dissidentes. Les manifestants ont brandi les portraits du militant emprisonné et scandé des slogans contre la répression, dénonçant un verdict qui ne fait que consacrer l'autoritarisme et transformer la justice en simple instrument au service du pouvoir. Les défenseurs des droits humains ont affirmé que le Makhzen ne se contente plus de normaliser avec l'entité sioniste : il cherche désormais à imposer cette trahison par la force, croyant à tort que l'intimidation fera taire les consciences.