La Colombie et la Birmanie sont les deux pays qui n'ont pas autorisé l'ONU à discuter avec les groupes armés non gouvernementaux afin de faciliter la démobilisation des enfants soldats, a dénoncé lundi une représentante onusienne. La Colombie et la Birmanie "sont les deux pays qui ne nous laissent pas discuter avec les groupes armés non gouvernementaux sur la mise en place de plans d'action permettant de libérer les enfants soldats", a dénoncé, lors d'une conférence de presse à Genève, Radhika Coomaraswamy, représentante spéciale de l'ONU pour les enfants et les conflits armés. Grâce à ces plans d'action, "des milliers d'enfants soldats ont été démobilisés au Soudan, aux Philippines, au Népal, en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo (RDC) et en République centrafricaine", a-t-elle expliqué. Sans cet aval, l'ONU ne peut pas mener des discussions avec les différents groupes armés (une cinquantaine dans le monde), qui sont ceux qui enrôlent le plus d'enfants pour se battre. Mme Coomaraswamy a expliqué que ces plans d'action "ont permis de démobiliser des milliers d'enfants soldats au Soudan, au Philippines, au Népal, en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo (RDC) et en République centrafricaine" L'ONU avait établi pour la première fois, dans son rapport annuel sur les enfants dans les conflits armés, présenté à la mi-juin au Conseil de sécurité à New York, une liste des organisations, institutions, groupes armés et autres entités qui recrutent ou utilisent des enfants. Selon Mme Coomaraswamy, ces groupes sont en majorité non gouvernementaux.