Les opérateurs nationaux en industrie pharmaceutique ont appelé, lundi à Alger, à la mise en place d'une politique nationale pour les médicaments. Lors d'une rencontre avec le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes, les différents syndicats du secteur pharmaceutique ont évoqué les problèmes que rencontre le secteur en dépit des moyens accordés par l'Etat pour encourager la production locale. Le président de l'Union nationale des opérateurs pharmaceutiques (UNOP), M. Ammar Ziad a abordé les contraintes liées au crédit documentaire, notamment la pénurie des matières premières entrant dans la composition des médicaments et qui occasionnent les ruptures enregistrées sur le marché. Le secrétaire général de l'UNOP, M. Nabil Mellah a évoqué, Pour sa part, les obstacles qui entravent l'investissement dans le secteur pharmaceutique, notamment ceux d'ordre administratif. M. Wahid Kerar a mis quant à lui en exergue, le manque de moyens qui freine l'investissement en Algérie en dépit des efforts de l'Etat et des investisseurs, soulignant la nécessité de réviser la nomenclature des médicaments locaux dont l'importation est interdite afin de protéger la production nationale. De son coté, le président de l'Association nationale des producteurs en pharmacie (ANPP), M. Rafik Mersli a relevé l'absence d'une politique nationale pour les médicaments, appelant à accélérer l'enregistrement des médicaments locaux pour faciliter leur vente. Par ailleurs, le représentant du Syndicat algérien de l'industrie pharmaceutique (SAIP), M. Abdelkader Chebila a préconisé l'élaboration d'une charte nationale de l'industrie pharmaceutique pour la prise en charge de l'industrie pharmaceutique en Algérie. Le président du Syndicat national des pharmaciens d'officine (SNAPO), M. Messaoud Belambri a, appelé lui aussi, à la révision des prix des médicaments génériques et des molécules mères et à la régulation du marché des médicaments. Le représentant de l'industrie médico-chirurgicale (INC), M. Mohamed Bechtarzi a estimé nécessaire la révision de la loi relative aux marchés publics.