L'Algérie procédera, à partir de la fin de l'année, à la réalisation, sur son territoire, d'un autre satellite intitulé Alsat-2B, dont le lancement est prévu fin 2011, a annoncé jeudi le Directeur général de l'Agence spatiale algérienne (ASA), Azzedine Oussedik. M. Oussedik qui a passé en revue, dans un point de presse, la chronologie de la réalisation à Toulouse (France) et le lancement, le 12 juillet, du satellite à haute résolution Alsat-2A depuis le site de Sriharikota, situé à Chennaï (sud de l'Inde), a affirmé que "les ingénieurs ayant travaillé sur ce projet réaliseront eux-mêmes, en Algérie, le satellite Alsat-2B". "Alsat-2B a une haute précision avec une image par jour. Il sera le jumeau de Alsat-2A qui sera fonctionnel dans un mois avec la réception d'une image chaque trois jours", a précisé le DG de l'ASA. Sur ce dernier point, la même source a indiqué que "le lancement de Alsat-2A constitue une première concrétisation, pour l'Algérie, sur le plan technologique, de son programme spatial horizon 2020, adopté par le gouvernement en 2006" , précisant que "cet exploit, d'une trentaine d'ingénieurs Algériens, a été réalisé en partenariat avec des universités internationales". "Alsat-2A est un satellite algérien d'observation de la terre à haute résolution, avec une résolution spatiale de 2,5 m. Il est complémentaire à Alsat-1 qui couvre une superficie de 32 m", a-t-il ajouté. M. Oussedik a en outre, souligné que Alsat-1, réalisé au Royaume-uni, est contrôlé à partir d'Arzew alors que Alsat 2A est contrôlé depuis Ouargla, dont "la position géographique demeure intéressante", a-t-il expliqué. Le DG de l'ASA souligna aussi ce satellite (Alsat 2A) pourrait être exploité dans plusieurs domaines notamment dans l'environnement, l'urbanisme, la circulation routière, ajoutant qu'une fois disparu, Alasat-1, réalisé en novembre 2002 et prévu pour 5 années uniquement, sera remplacé par un Alsat-1B pour fournir les mêmes résolutions.