Fatima Maameri, chercheur algérienne, a mis en exergue l'expérience algérienne dans le domaine de la préservation des ressources génétiques végétales et animales en vue de garantir la sécurité alimentaire et de mettre un terme à la dépendance alimentaire. Dans une déclaration en marge de la conférence sur le renforcement des capacités des pays maghrébins en matière de préservation des gènes végétaux et animaux tenue à Tunis, Mme Maameri a indiqué que l'Algérie a réalisé des "avancées considérables" dans ce domaine citant le Programme national d'amélioration et de diversification de la production végétale. Mme Maameri, chercheur au laboratoire des ressources génétiques végétales et membre du Comité scientifique consultatif sur la banque de gènes, a rappelé les recherches effectuées en Algérie, notamment dans le domaine de la caractérisation et des plantes médicinales aromatiques et les fourrages. Elle a en outre affirmé que la création d'une banque de gènes à Baraki permettrait d'intensifier les essais et recherches dans le domaine de la préservation des gènes permettant ainsi de hisser le niveau de la production agricole et animale et de garantir la sécurité alimentaire. Mme Maameri a souligné l'importance de la création de ce "pôle", du fait qu'il consacre le développement continu des ressources génétiques et contribue à la concrétisation des recherches scientifiques sur le terrain. S'agissant des résultats de l'atelier, elle a affirmé que ces résultats ont permis l'échange d'expériences entre les pays maghrébins, permettant ainsi un impact positif sur les activités de la banque de gènes d'Alger. Un atelier régional maghrébin s'était ouvert mardi à Tunis sur la préservation des gènes végétaux et animaux, avec la participation de plusieurs experts, chercheurs et techniciens en provenance des pays maghrébins.