La romancière algérienne Ahlem Mostaghanemi a affirmé qu'elle estera, devant la justice libanaise, le département des publications de l'Université américaine au Caire pour se faire restituer ses droits d'auteur sur les œuvres "Fawda el-hawas" (Le chaos des sens) et "Dhakirat el djassad" (La mémoire de la chair). "Il faut mettre un terme à la politique de mépris", a déclaré la romancière au journal égyptien "Akhbar el-adab" (infos littéraires) dans son édition de dimanche. Ahlem Mostaghanemi et l'Université américaine du Caire sont liées depuis 1998 par un accord après que cette dernière eu décerné à la romancière le prix Najib Mahfoud. En vertu de cet accord, l'Université américaine a obtenu les droits de publication de la version anglaise des deux œuvres en question. Le magazine "Forbes" avait classé les œuvres d'Ahem Mostaghanemi parmi les plus vendues avec plus de 3 millions d'exemplaires. "J'insiste depuis des années pour obtenir, à l'amiable, mes droits auprès de l'Univeristé américaine. Je ne cesse également de protester contre la médiocrité de l'impression et de la publication", a-t-elle déploré. Elle accuse cette université d'avoir fait "main basse" sur ses œuvres, soulignant avoir rejeté une offre de l'université de Yale pour la traduction de son ouvrage "Aber sarir" (Le passager après cette fâcheuse expérience.