L'Assainissement de l'Entreprise nationale de réalisation d'infrastructures ferroviaires (Infrafer) est "sur la bonne voie", son aboutissement dépendant uniquement de la réception du financement étatique nécessaire, a assuré lundi le ministre des Transports, Amar Tou. M. Tou, qui s'exprimait devant des journalistes en marge d'une séance plénière de l'APN consacrée au débat sur la déclaration de politique générale du Gouvernement, a indiqué que ''la prise en charge de ce dossier permettra d'assainir la dette de cette entreprise et lui permettra de renouveler ses équipements". "Cet assainissement règlera tous les problèmes (d'Infrafer)", a-t-il affirmé. Le dossier d'Infrafer a été transféré du ministère des travaux publics à celui des transports sur ''décision du CPE (Conseil des Participations de l'Etat)'', a-t-il dit. Une des filiales de la société nationale des transports ferroviaires (SNTF), Infrafera traverse une phase difficile, marquée par un très fort endettement, estimé à 7 milliards de DA, selon M. Tou. Selon des responsables de l'entreprise, les travailleurs d'Infrafer, estimés à plus de 1.400 salariés, n'ont pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois. Par ailleurs, M.Tou a écarté toute privatisation de cette entreprise.''Infrafer, tout comme Infrarail, Cosider et d'autres, est une entreprise dont nous avons besoin", a-t-il affirmé. Il a également rassuré les travailleurs en précisant qu'''il n'y aura pas de licenciement" au sein d'Infrafer. Enfin, le ministre des transports a souligné qu"'aucune ouverture, ni de l'aviation civile, ni du transport maritime, n'est à l'ordre du jour". Il a toutefois assuré que le parachèvement du renouvellement de la flotte de la compagnie aérienne nationale Air Algérie devrait contribuer à moderniser ce secteur.