Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a présidé jeudi au siége de la Cour suprême (Alger) la cérémonie de sortie de la 18éme promotion d'élèves magistrats, et ce en marge de l'ouverture de l'année judiciaire 2010-2011. Cette promotion, baptisée du nom du défunt Kessoul Abdelkader, est composée de 294 élèves, dont 140 magistrates, cinq (05) magistrats militaires et trois (03) magistrats de la République arabe sahraouie démocratique ayant tous réussi à l'examen sur 311 élèves magistrats ayant entamé leur formation en 2007. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le directeur général de l'Ecole supérieure de magistrature, Hocine Mabrouk, a souligné que cette nouvelle promotion "constitue un nouveau jalon dans l'amélioration de la qualité de l'action judiciaire", précisant que les élèves de cette promotion "ont suivi une formation de trois ans au cours desquels ils ont fourni d'énormes efforts qui leur ont permis d'améliorer leur niveau d'instruction et professionnel". Il a en outre ajouté que 1.056 élèves suivent actuellement leur formation à l'Ecole supérieure de magistrature, précisant qu'outre la formation ondamentale, cette dernière organise des cycles de formation continue au profit des magistrats activant dans différentes spécialités englobant plusieurs domaines encadrés par des experts nationaux et étrangers. Le président Bouteflika a remis, à cette occasion, des présents et des attestations d'honneur aux dix premiers de la promotion. Les nouveaux diplômés ont, pour leur part, remis un cadeau symbolique au président de la République en reconnaissance de ses efforts pour le développement et la modernisation de la Justice. Par la même occasion, la famille du défunt Kessoul Abdelkader, du nom duquel la nouvelle promotion a été baptisée, a été honorée. A la fin de la cérémonie, le président de la République a pris une photo souvenir avec les élèves de la promotion sortante. Kessoul Abdelkader est né le 10 janvier 1929 à Beni Rached (Chlef). Licencié en droit, le défunt rejoignit en septembre 1964 le corps de la magistrature où il occupa plusieurs postes dont celui de procureur de la république adjoint prés le tribunal de Skikda, conseiller à la cour de justice de Béchar, conseiller à la Cour suprême et membre de la Cour de sûreté de l'Etat. Il a également été désigné président de chambre à la cour suprême et enfin premier président de la même instance avant d'être mis à la retraite en 1995. Il est décédé le 15 mars 2010.