Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a présidé hier au siège de la Cour suprême la cérémonie de sortie de la 17e promotion d'élèves magistrats, en marge de l'ouverture de l'année judiciaire 2009-2010. Cette promotion, baptisée du nom de la défunte magistrate Nadia Boukhers, est composée de 296 magistrats, dont 133 magistrates 1 magistrat militaire et 6 magistrats de la République arabe sahraouie démocratique, qui ont tous réussi à l'examen sur 307 élèves magistrats ayant entamé leur formation en 2006. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le directeur général de l'Ecole supérieure de la magistrature, Hocine Mabrouk, a souligné que cette nouvelle promotion «constitue un nouveau jalon dans l'amélioration de la qualité du travail judiciaire», précisant que les élèves de cette promotion «ont suivi une formation pendant trois ans». Le président Bouteflika a remis des présents d'honneur aux dix premiers de la promotion. Les nouveaux diplômés ont, de leur côté, remis un cadeau symbolique au président de la République en reconnaissance de ses efforts pour le développement et la modernisation du secteur de la justice. Après l'hommage rendu à la défunte Nadia Boukhers, la famille de la disparue a pris une photo souvenir avec le président Bouteflika. Nadia Boukhers est née le 31 mars 1953 à Tiaret. Après l'obtention d'une licence en droit à l'université d'Alger en 1975, elle rejoignit le corps de la magistrature en 1978 en qualité de magistrate contractuelle détachée au ministère de la justice. A partir de 1983, elle assuma la fonction de magistrate au tribunal d'El Harrach, puis celle de conseillère à la cour d'Alger à partir de 1989 avant d'être assassinée par des terroristes le 27 février 1995.