Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a affirmé, jeudi à Alger, que son secteur portait un intérêt particulier à l'enseignement de l'Histoire, notamment celle de la Guerre de libération, dans les différents cycles de l'enseignement. M. Benbouzid, qui a présidé une cérémonie à l'occasion de la commémoration du 56e anniversaire de la guerre de libération nationale au lycée "Colonel Amirouche Aït Hamouda" à Staouéli (Alger-ouest), a indiqué que "l'enseignement de l'Histoire d'Algérie dans les établissements scolaires revêt une importance particulière", soulignant que cette matière s'est taillée la "part du lion" dans le cadre de la réforme du système éducatif. Cette matière, a ajouté le ministre, est prévue désormais "à partir de la troisième année de l'enseignement primaire, soulignant l'intérêt porté dans les programmes scolaires aux événements de la guerre de libération nationale. Nous voulons à travers la célébration de cet anniversaire, a-t-il dit, "approfondir les connaissances de nos enfants en matière d'Histoire et leur inculquer l'amour de la patrie". Le ministre a, dans ce sens, salué la mise en place au niveau des établissements scolaires d'ateliers de recherche sur l'Histoire d'Algérie. Les meilleurs travaux de recherches, a-t-il dit, seront récompensés en fin d'année. Rappelant que son secteur avait bénéficié de réalisations considérables, le ministre a souligné qu'elles restaient insuffisantes car nous voulons assurer aux élèves les meilleures conditions de scolarité, a-t-il ajouté. Le secteur de l'Education nationale "œuvre pour la réalisation de ses objectifs à travers la concrétisation du programme quinquennal (2010-2014) en passant de la quantité à la qualité. Après avoir assisté à un cours d'Histoire sur la vie du chahid Amirouche, M. Benbouzid a exhorté les élèves à s'intéresser à l'Histoire d'Algérie pour tirer les enseignements du passé et mieux édifier l'avenir". Il a rappelé que l'Etat algérien a réalisé depuis l'indépendance à ce jour 2000 lycées et insisté auprès des élèves sur la nécessité de maîtriser les sciences et technologies pour parachever l'œuvre des prédécesseurs.