Les participants à la journée de solidarité avec le peuple sahraoui, ont appelé, samedi à Mascara, la communauté internationale, à sa tête l'Organisation des Nations unies (ONU), à la protection des droits de l'homme au Sahara occidental. Les participants à cette rencontre, organisée par l'association algérienne de promotion de la citoyenneté et des droits de l'Homme, ont appelé, dans un communiqué final, à la sauvegarde des richesses du peuple sahraoui contre le pillage, à travers l'élargissement de la mission de la Minurso. Le communiqué final de cette rencontre, initiée par le président de l'association, Zitoufi Driss, a fait savoir que le bureau national de l'association condamne l'agression sauvage commise récemment contre le camp de la liberté de "Gdeim Izik" à El-Ayoun occupée, tout en se félicitant de la position du Parlement européen vis-à-vis de ces événements criminels. Il a insisté également sur la nécessité de "mettre un terme aux violations des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental" et appelé à "l'annulation de l'accord euro-marocain dans le domaine de la pêche". Il a appelé à "la libération de tous les détenus et prisonniers d'opinions" et à dévoiler le sort des disparus, avant d'insister sur l'application des résolutions des Nations unies portant sur l'autodétermination du peuple sahraoui à travers un référendum. Les participants ont également condamné la position de la France "alignée sur ses intérêts au détriment des principes de la liberté et des droits de l'Homme". Cette rencontre a vu la participation de plusieurs enseignants de l'université de Mascara dont l'enseignant d'histoire, Hemaidi Bachir qui a mis en exergue, dans son intervention, les conditions de vie du peuple sahraoui sous l'occupation marocaine, tout en appelant au soutien du peuple sahraoui dans sa revendication légitime pour l'autodétermination et l'indépendance. Pour sa part, Kada Djelid, un universitaire, a insisté sur la nécessité de soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte contre l'occupation. Il a appelé la communauté internationale à intervenir auprès du Maroc pour qu'il mette un terme à sa politique de répression à l'encontre des civils sahraouis désarmés et à sa politique de violation des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.