Le Parlement européen a envoyé, en janvier, une délégation pour le Sahara Occidental à El Ayoun et a expressément demandé à l'Union européenne de veiller à ce que la Minurso puisse surveiller le respect des droits de l'Homme au Sahara Occidental. Le Parlement européen a envoyé, en janvier, une délégation pour le Sahara Occidental à El Ayoun et a expressément demandé à l'Union européenne de veiller à ce que la Minurso puisse surveiller le respect des droits de l'Homme au Sahara Occidental. Une rencontre "task force coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), se tiendra samedi prochain à la salle de conférence Hôtel le Mas des planteurs à Staouéli, Alger. Eucoco est la "coupole" européenne regroupant les individus et organisations travaillant sur le conflit du Sahara Occidental, la situation des réfugiés dans les camps, ainsi que sur les problèmes rencontrés en zone occupée par le Maroc. La coupole fut inaugurée en 1975 sous l'impulsion d'Oxfam-Solidarité. Pour renforcer autant que possible la solidarité avec le peuple sahraoui, un réseau européen de comités et organisations fut mis sur pied dès le début du conflit au Sahara Occidental. Ce réseau comprend aussi bien l'appui humanitaire que politique au peuple sahraoui. La rencontre de samedi regroupera les pays membres du mouvement international de solidarité avec la RASD, des juristes de pays européens et des défenseurs des droits de l'Homme dans les territoires occupés et des avocats internationaux aux procès des militants sahraouis dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc. Les participants tenteront d'apporter une réponse à la question de savoir qui dresse des obstacles devant la création d'un mécanisme de surveillance et de protection des droits de l'Homme au Sahara Occidental sous l'égide des Nations unies. L'occasion sera saisite également par les intervenants pour faire le point sur la situation de l'état des droits de l'Homme dans les territoires du Sahara Occidental et tracer une nouvelle stratégie de lutte pour dénoncer la violation massive des droits de l'Homme par les autorités marocaines. Lors de la 10e session du Conseil des Droits de l'Homme, qui s'est tenue à Genève en mars dernier, le Mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations unies (ISMUN), a tenu à souligner qu'"à défaut d'un rôle efficace de l'ONU, la situation est appelée à s'envenimer dans les territoires occupés du Sahara Occidental". C'est pour cette raison, a-t-il fait remarquer, que l'organisation Human rights watch (HRW) a recommandé, dans son dernier rapport, l'extension des prérogatives de la Minurso à la surveillance des Droits de l'Homme au Sahara Occidental et à la protection des populations civiles. Avant elle, le Haut Commissariat des Nations unies aux Droits de l'Homme a fait des recommandations dans ce sens, et un peu plus tard, le Parlement européen, qui a envoyé du 25 au 28 janvier 2009, une délégation ad-hoc pour le Sahara Occidental à El Ayoun a demandé expressément à l'Union européenne de veiller à ce que la Minurso puisse surveiller le respect des Droits de l'Homme au Sahara Occidental. Il a souligné qu'à l'issue de ce "task force", une conférence de presse sera animée par Pierre Galand, président de la Coordination européenne et par différents responsables du Polisario et d'organisations sahraouies. Une rencontre "task force coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), se tiendra samedi prochain à la salle de conférence Hôtel le Mas des planteurs à Staouéli, Alger. Eucoco est la "coupole" européenne regroupant les individus et organisations travaillant sur le conflit du Sahara Occidental, la situation des réfugiés dans les camps, ainsi que sur les problèmes rencontrés en zone occupée par le Maroc. La coupole fut inaugurée en 1975 sous l'impulsion d'Oxfam-Solidarité. Pour renforcer autant que possible la solidarité avec le peuple sahraoui, un réseau européen de comités et organisations fut mis sur pied dès le début du conflit au Sahara Occidental. Ce réseau comprend aussi bien l'appui humanitaire que politique au peuple sahraoui. La rencontre de samedi regroupera les pays membres du mouvement international de solidarité avec la RASD, des juristes de pays européens et des défenseurs des droits de l'Homme dans les territoires occupés et des avocats internationaux aux procès des militants sahraouis dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc. Les participants tenteront d'apporter une réponse à la question de savoir qui dresse des obstacles devant la création d'un mécanisme de surveillance et de protection des droits de l'Homme au Sahara Occidental sous l'égide des Nations unies. L'occasion sera saisite également par les intervenants pour faire le point sur la situation de l'état des droits de l'Homme dans les territoires du Sahara Occidental et tracer une nouvelle stratégie de lutte pour dénoncer la violation massive des droits de l'Homme par les autorités marocaines. Lors de la 10e session du Conseil des Droits de l'Homme, qui s'est tenue à Genève en mars dernier, le Mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations unies (ISMUN), a tenu à souligner qu'"à défaut d'un rôle efficace de l'ONU, la situation est appelée à s'envenimer dans les territoires occupés du Sahara Occidental". C'est pour cette raison, a-t-il fait remarquer, que l'organisation Human rights watch (HRW) a recommandé, dans son dernier rapport, l'extension des prérogatives de la Minurso à la surveillance des Droits de l'Homme au Sahara Occidental et à la protection des populations civiles. Avant elle, le Haut Commissariat des Nations unies aux Droits de l'Homme a fait des recommandations dans ce sens, et un peu plus tard, le Parlement européen, qui a envoyé du 25 au 28 janvier 2009, une délégation ad-hoc pour le Sahara Occidental à El Ayoun a demandé expressément à l'Union européenne de veiller à ce que la Minurso puisse surveiller le respect des Droits de l'Homme au Sahara Occidental. Il a souligné qu'à l'issue de ce "task force", une conférence de presse sera animée par Pierre Galand, président de la Coordination européenne et par différents responsables du Polisario et d'organisations sahraouies.