Les travaux du 1er séminaire international sur "Le génie climatique et l'énergétique" se sont ouverts lundi à l'université Mentouri, à l'initiative du laboratoire du génie climatique (LGC) de Constantine. Dans son intervention inaugurale, le Pr. Azeddine Belhamri, président du comité scientifique de la rencontre, a souligné l'intérêt de cette manifestation qui regroupe, pour deux journées, des experts algériens et étrangers venus de France, d'Espagne et de Tunisie. Les participants, a-t-il dit, "s'emploieront à confronter leurs idées et à échanger leurs expériences dans ces domaines de recherche scientifiques afin de mieux cerner les thèmes soumis aux débats et tirer profit des nouvelles technologies acquises de part et d'autre de la Méditerranée". L'objectif visé est de faire le point, selon lui, sur l'état d'avancement de la recherche dans ces domaines du savoir, de permettre aux chercheurs de présenter leurs travaux et de créer le cadre adéquat pour tisser des liens de coopération. Il s'agira aussi, a ajouté le Pr. Belhamri, de contribuer à la diffusion et à l'application des travaux de laboratoires et de jeter les ponts entre les industriels et la communauté universitaire pour valoriser les résultats des recherches. De son côté, le Dr. Saïd Zid, directeur du laboratoire initiateur et président du comité d'organisation de ces assises, a indiqué que le sujet proposé est retenu par le conseil scientifique dans le souci de répondre aux préoccupations majeures du moment, à savoir celles des énergies. Il a précisé à ce titre que l'importance du thème a nécessité la programmation d'une série de conférences et de communications orales s'articulant sur trois axes principaux en rapport avec la thermique du bâtiment, les systèmes énergétiques, les énergies renouvelables et l'environnement. Le Pr. Patrick Glouannec, représentant du laboratoire d'ingénierie des matériaux de Bretagne (LIMATB), de l'université de Bretagne-Sud (Lorient, France), a présenté "une étude expérimentale et numérique de la phase de séchage d'une paroi en béton de chanvre projeté". Dans sa communication, le Pr. Glouannec a notamment fait état des premiers résultats de la démarche mise en place pour appréhender le comportement thermo-hydrique d'une paroi en béton de chanvre durant sa phase de séchage. Il s'est agi, en particulier, de conforter des relevés de températures et d'humidité au sein du matériau, a-t-il affirmé à l'APS en marge de sa conférence, assurant que les résultats expérimentaux et numériques obtenus dans ce domaine ont montré une bonne cohérence bien qu'il y ait encore des aspects qui restent à affiner sur le volet expérimental et numérique.