Organisée les 1er et 2 décembre, sous le parrainage de l'université Mentouri, la 1re conférence internationale sur l'énergétique et la pollution a réuni, au palais de la culture Malek Haddad, une importante communauté scientifique invitée, à cette occasion, à faire le point sur les thèmes proposés à la réflexion, lesquels s'articulent autour de deux séances plénières, 43 communications orales fragmentées en quatre grands thèmes et 29 communications par voie de posters. Thème récurrent de cette première manifestation scientifique du genre à Constantine, l'énergétique s'est imposée comme le fil rouge lors d'échanges de haut vol entre chercheurs, dont la performance s'est mesurée par un haut niveau de maîtrise dans un secteur où, il faut le dire, les rapides mutations technologiques interdisent toute forme d'inertie. Revers de la médaille, les conférences, autant que les thèmes investis sous forme de posters, se sont toutefois avérées d'un niveau tellement pointu que les non initiés se sont sentis exclus, le décodage des sujets abordés étant exclusivement réservé à une élite scientifique. D'ailleurs, il est aisé de s'en rendre compte à l'énuméré de ces quelques chapitres : mécanique des fluides, transfert de chaleur et de masse, technologies photovoltaïques et des matériaux solaires, traitement des effluents industriels liquides ou gazeux, dynamique des structures et vibrations, etc. Inscrite dans la durée, selon les organisateurs, cette rencontre, concoctée par l'équipe du Pr. El Hadi Beghidja, directeur du laboratoire d'énergétique appliquée et de pollution de l'université Mentouri, n'en a pas moins suscité un très vif intérêt auprès de la communauté universitaire et de représentants des industries locales, conviés à cette manifestation rehaussée par la participation active de scientifiques étrangers, dont les Pr. Gérard Labrosse et Noureddine Boukadida, deux éminents chercheurs issus respectivement de l'université Paris Sud et de l'institut supérieur des sciences appliquées de Sousse.