Les journées scientifiques sur la formation et la recherche, organisées samedi et dimanche à Alger par l'INFS/STS de Dély-Brahim, ont été bénéfiques et fructueuses pour expliquer le changement de statut de l'institut qui est devenu une "Grande école hors université", a indiqué son directeur, Zerguini Taha Hocine. "Ces deux jours de débats ont été organisés pour expliquer à nos enseignants, aux gens des ministères de la Jeunesse et des Sports et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, aux membres des Fédérations et aux personnes intéressées par le sport, le nouveau statut de l'INFS/STS", a déclaré M. Zerguini à l'APS en clôture des travaux de ces journées scientifiques qui se sont déroulés à l'hôtel El-Djazaïr sous le thème "La formation et la recherche, de l'INFS/STS à la Grande école". Tout au long des travaux, des responsables de grandes écoles ont présenté leurs expériences personnelles, et expliqué le passage de leurs instituts à la grande école, a-t-il ajouté. "Les débats ont été bénéfiques et fructueux. Les programmes dispensés, qui datent de 2001, devront être modernisés, car les exigences ont évolué. Notre école doit être un centre de recherche pour le mouvement sportif national", a souhaité le directeur de la nouvelle Ecole nationale supérieure des sciences et de la technologie du sport (ENS/STS). Concernant le partenariat avec le monde externe, M. Zerguini a indiqué "qu'on ne pouvait rien faire sans un travail avec les établissements et les écoles étrangers". "Nous sommes en train d'établir un réseau avec les chercheurs algériens établis à l'étranger et avec des enseignants étrangers de manière à pouvoir co-diriger des thèses et travailler sur nos axes de recherche dans nos équipes de recherche", a-t-il fait savoir. Avec son nouveau statut, la nouvelle école, qui prend le relais de l'Institut national des sciences et de la technologie du sport (INFS/STS) de Dély-Brahim, aura la possibilité de faire de la recherche. "Avant, nous n'avions pas le droit de faire de la recherche alors que maintenant, nous avons trois laboratoires: un sur la méthodologie de l'entraînement sportif, un autre sur la science biologique appliquée au sport et un dernier sur la science sociale appliquée au sport", selon M. Zerguini. De son côté, Djaffer Yefsah, inspecteur général au ministère de la Jeunesse et des Sports, a estimé qu'avec ce changement de statut, "des passerelles de collaboration seront établies entre les départements spécialisés de l'Ecole, les laboratoires de recherche et les directions techniques nationales des fédérations sportives concernées". "Avec ce nouveau statut, l'école aura une autre dimension. Ses relations avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vont se renforcer tout en ayant la tutelle du MJS. Il va valoriser l'établissement et lui permettre de jouer pleinement son rôle de recherche", a-t-il souligné. "Les structures d'organisation et d'animation du sport trouveront à travers cette école le support nécessaire pour l'expertise et l'assistance méthodologique des plans pluriannuels et des programmes annuels de préparation de l'élite sportive nationale aux différentes compétitions sportives régionales, mondiales et olympiques", a-t-il conclu. Au cours des deux jours qu'ont duré les travaux, quatre thématiques ont été débattues par des chercheurs et enseignants de l'intérieur du pays, des Algériens établis à l'étranger et des chercheurs étrangers, notamment français et tunisiens. Il s'agit de "'institut de formation à la Grande école", "La pédagogie et les nouveaux programmes", "La post-graduation et la recherche", et "La formation continue et le mouvement sportif national".