La secousse tellurique (3,5 sur l'échelle ouverte de Richter) qui a secoué la ville de M'sila, samedi peu après 5 heures 30, a été ressentie notamment dans les mosquées où des milliers de fidèles accomplissaient la prière du Fajr ainsi que dans certains cafés déjà ouverts, selon des témoins. " Le tremblement de terre, assez marqué, a été ressenti par les gens déjà réveillés et qui se trouvaient dans les mosquées ou dans les cafés ouverts à cette heure, sinonà", affirme Hamza H. (58 ans). S'agissant d'une journée de repos pour la majorité des travailleurs, la secousse s'est produite à un moment où la plupart des M'silis étaient encore au lit et ne l'ont pas ressentie, à l'exception des familles résidant dans des bâtiment, dans les étages supérieurs, en particulier. Beaucoup parmi ces derniers, apeurés, ont quitté leurs appartements "sans que l'on puisse néanmoins parler de mouvement de panique ou de cas de choc", indique-t-on. Contactés par l'APS peu après 8h 30, les services hospitaliers ne font part, en effet, d'aucune évacuation ou admission dans leurs services. Depuis 8 heures, cependant, ce tremblement de terre constitue le principal sujet de discussion dans cette région déjà touchée par une violente secousse qui avait affecté, le 14 mai dernier, les zones de Ben Ilmène et de Ounnougha, au Nord de la wilaya, provoquant 3 décès et des dégâts matériels. De nombreux habitants du chef-lieu, ont spontanément, comme par réflexe, contacté leurs proches ou amis résidant dans cette région septentrionale pour se renseigner, craignant une répétition du drame qui avait eu lieu au printemps 2010. A 9 heures, le calme prévaut dans la ville de M'sila et dans les agglomérations environnantes, peut-on constater.