Les travaux de la 22e session du conseil des ministres arabes de l'Environnement qui débutent dimanche au Caire seront consacrés à l'examen de questions relatives aux changements climatiques, au développement des structures institutionnelles, des législations et des politiques de protection de l'environnement arabe et à la situation environnementale dans des pays arabes. Les ministres suivront la mise en œuvre des décisions du 1er sommet économique arabe et l'activation de la déclaration ministérielle arabe sur les changements climatiques, a précisé le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Mohamed Ben Ibrahim Touidjri, dans une déclaration à la presse en marge de la 45e réunion du bureau exécutif du conseil des ministres arabes de l'Environnement, qui s'est tenue samedi, en prévision du conseil ministériel. Les ministres se pencheront sur le développement des structures institutionnelles, des législations et des politiques de protection de l'environnement, la mise en œuvre de la gestion intégrée des déchets, le renforcement du rôle des institutions arabes en charge de l'environnement, y compris l'infrastructure arabe de l'environnement, et le rôle des associations non gouvernementales et des médias dans la sensibilisation des citoyens et les décideurs aux questions environnementales. Les participants mettront l'accent sur l'accélération de la signature et de la ratification du statut de l'infrastructure arabe de l'environnement et appelleront l'organisation arabe de l'énergie atomique à remettre à la commission conjointe de l'environnement et du développement dans le monde arabe une feuille de route sur les mesures prises face à la pollution radioactive dans les régions frontalières avec Israël et la situation environnementale en Palestine, en Irak, au Soudan, en Somalie, aux Iles Comores et à Djibouti. Les ministres appelleront les pays arabes et les organisations régionales et internationales activant dans le domaine de l'environnement à davantage de soutien aux efforts de renforcement des capacités palestiniennes et irakiennes et à la mise en œuvre des projets visant à protéger l'environnement, a souligné le responsable arabe. Il a, en outre, insisté sur le nécessaire suivi de la mise en œuvre des stratégies internationales visant à limiter les catastrophes et l'importance de parvenir très vite à un accord à même de renforcer et de soutenir les capacités arabes en la matière. Le premier rapport sur les prévisions environnementales dans la région arabe sera adopté en tant que référence pour l'élaboration des plans nationaux de développement durable, a ajouté le responsable. Les lauréats du concours 2010 du conseil des ministres arabes chargés des affaires de l'environnement seront connus lors de cette session. Composé de l'Algérie, de l'Egypte, des Emirats Arabes Unis, du Qatar, de l'Irak, de Djibouti et de la Libye et présidé par l'Arabie Saoudite, le bureau exécutif a examiné les décisions du conseil des ministres arabes de l'Environnement lors de sa 21e session, notamment l'adoption du 2e rapport régional arabe sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l'initiative de développement durable de la région arabe, la préparation de la conférence de Rio+20, prévue en 2012, la préparation d'une déclaration arabe qui met en exergue la volonté politique de réaliser le développement durable dans la région et la création d'un groupe arabe chargé de la gestion des déchets électroniques.